Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 06 novembre 2022 à 23h44
Le sursis est salvateur pour Igor Tudor, qui aurait assurément une vague de très forte contestation si l'Olympique de Marseille n'avait pas battu Lyon dimanche soir (1-0) en conclusion de la quatorzième journée de Ligue 1.
Igor Tudor a eu beau avoir encore joué avec le feu dimanche soir, dans sa composition d'équipe choisie pour défier Lyon (1-0), le coach croate s'en sort à nouveau en dépit d'un contexte assez bouillant pour lui. "Je me mets encore plus de pression que ce que vous me mettez, assure-t-il (sur Prime Video). C'est difficile d'entraîner l'OM, c'est un grand club, mais ça fait partie du job. La première période a été fantastique et j'ai aimé aussi notre coeur en deuxième, les joueurs se sont battus. On a beaucoup souffert, mais c'est bien de voir cet esprit et cette attitude, pour les supporters."
Veretout : "Parfois, on ne peut pas"
Jordan Veretout, lui aussi, parle de coeur lorsqu'il évoque la recette de la victoire, selon lui : "Parfois, il faut savoir faire le dos rond. Le coach demande beaucoup et aimerait qu'on fasse 90 minutes à fond, mais parfois on ne peut pas." L'ancien Nantais estime que lui et ses coéquipiers ont bien réduit les espaces par rapport aux matchs précédents, "où on courait parfois un peu n'importe comment en seconde période".
Quant à Laurent Blanc, encore plus terre-à-terre, le coach de l'OL est bien obligé de dresser un constat lucide face à sa deuxième défaite sur le banc de sa nouvelle équipe (après le 3-2 subi à Rennes pour son premier match) : "Offensivement et techniquement, on n'a pas été assez bons en première période. C'était beaucoup mieux après, mais à Marseille, ça ne suffit pas." L'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain aimerait donc plus de constance, lui qui attend la trêve du Mondial avec impatience pour requinquer enfin ses troupes sur le plan physique, en plus de la tactique bien sûr. "On a eu du déchet technique et du manque de mouvement, on n'a pas bien mis les ballons dans les espaces", conclut-il.