Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 18 décembre 2024 à 08h38
En déplacement à Monaco mercredi soir pour asseoir encore plus leur domination sur la Ligue 1, les Parisiens affrontent l'équipe qui les a battus le plus de fois dans l'histoire du championnat.
Un temps, heureusement très court, surnommé « cashico », il y a un peu plus de dix ans, quand le projet qatarien du PSG était incarné par Zlatan Ibrahimovic et celui des Russes de Monaco par Radamel Falcao, l'affrontement entre le club parisien et celui du Rocher est aujourd'hui moins un duel de superstars, mais reste un vrai classique du championnat de France.
Près de cinq ans sans victoire à Louis-II
Mercredi soir à Monaco, les joueurs de la capitale, leaders avec sept points d'avance sur leurs dauphins marseillais et monégasques, ont l'occasion lors de ce choc d'accroître encore un peu plus leur mainmise sur un championnat de France qu'ils continuent à survoler, malgré leurs difficultés en Ligue des champions. Une compétition où l'ASM marque aujourd'hui le pas, comme en championnat.
Mais les joueurs de la Principauté ont pris l'habitude de se surpasser contre leur adversaire préféré, qui n'a pas gagné à Louis-II depuis presque cinq ans. C'était en janvier 2020, et Kylian Mbappé, auteur d'un doublé, et ses coéquipiers l'avaient emporté 4-1. Depuis, les Franciliens y ont enchaîné trois défaites avec à chaque fois trois buts encaissés, et restent sur un match nul et vierge en mars dernier.
23 victoires du PSG pour 45 défaites
Globalement, Monaco est, avec Bordeaux, le club que le PSG a le plus affronté dans le championnat de France (96 fois). Mais avec un bilan bien moins positif que face aux Girondins, puisqu'ils affichent 23 victoires pour 45 défaites, soit presque le double, et 28 matchs nuls contre les Rouge et Blanc.
Les Parisiens vont tenter d'améliorer ce bilan lors de cette rencontre en avance de la 16e journée, chez des adversaires diminués mais ambitieux. Mais même en cas de succès, les hommes de Luis Enrique, déjà assurés d'être champions d'automne, ne feront pas un pas décisif vers le titre estime leur entraîneur. "Il y a trois jours, Monaco et Marseille étaient à cinq points, aujourd'hui ils sont à sept. Les différences dans un calendrier aussi intense ne sont pas définitives. Il n'y a pas d'avantage définitif à ce stade", juge le technicien espagnol.