L'affaire Slimani - Gastien prend de l'ampleur

L'affaire Slimani - Gastien prend de l'ampleur©Panoramic, Media365
A lire aussi

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 24 octobre 2022 à 17h44

Qui dit vrai entre Islam Slimani et Johan Gastien ? Les deux joueurs de Brest et Clermont se rejettent mutuellement la faute, le premier évoquant une insulte raciste et le deuxième rétorquant que son adversaire est un menteur.

La rencontre entre Clermont et Brest fait l'objet depuis dimanche d'une polémique entre Islam Slimani et Joahn Gastien, le premier reprochant nommément au deuxième de l'avoir qualifié durant le match de "sale blédard". "De nos jours, c'est grave, accuse l'attaquant algérien du Stade Brestois. En Ligue 1 et avec toutes les caméras qu'on a, c'est grave." Sauf que le capitaine clermontois - fils de Pascal, l'entraîneur du club auvergnat - dément catégoriquement, au bord des larmes : "C'est regrettable. Venant d'un mec qui a 500 matchs en pro, ça m'emmerde un peu. Quand ça chambre, parfois ça parle mal, c'est sur le terrain. Il dit beaucoup de choses. Ce qui me rassure, c'est qu'il y a mes collègues à côté, et aussi ceux de Brest, qui me disent qu'il n'est pas tout à fait net. Moi, je suis tranquille dans ma peau."


Johan Gastien assure que jamais de la vie il ne proférerait pareille insulte : "Le problème dans cette histoire, c'est que c'est moi qui passe pour un con. Ça fait partie du football, mais je n'ai pas la mémoire courte, je saurai m'en souvenir." Le joueur du Clermont Foot, un peu plus tard, a confirmé se sentir touché dans son intégrité d'homme. Même Bruno Grougi, ancienne icône à Brest devenu co-entraîneur intérimaire depuis le licenciement de Michel Der Zakarian, expliquait (pour La Montagne) qu'il ne voyait pas son ancien coéquipier Johan Gastien dire des choses pareilles... Le Stade Brestois a fini par réclamer une enquête lundi, au soutien lui aussi de son joueur, en se mettant "dorénavant à la disposition des instances" et en demandant "à la commission de discipline de faire la lumière sur ces faits."

Vos réactions doivent respecter nos CGU.