Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 01 novembre 2024 à 23h20
Clermont a disposé de Lorient (2-1), une victoire hautement symbolique pour le tout nouvel entraîneur des Auvergnats.
Le fameux choc psychologique a fonctionné à plein du côté de Clermont qui, pour le premier match de son coach Laurent Batlles nommé seulement l'avant-veille, a battu Lorient (2-1) qui aurait pu devenir leader de Ligue 2 en cas de victoire. Le successeur de Sébastien Bichard connaît ce championnat mieux que personne et n'a donc pas attendu pour le montrer : "C'est une compétition très homogène, on prend trois points face à une des meilleures équipes mais je leur avais demandé de les prendre, ces points ! Il en faudra pour remonter, il nous faut aussi quelque temps encore pour travailler assez sereinement, et après on verra. C'est une logique implacable, mais il ne faudra pas baisser de niveau. Et si on peut le faire contre Lorient, on sera attendus face aux autres."
"Valoriser ce projet de jeu qui était aussi le sien"
Au strict niveau tactique, Batlles est resté sur le plan demandé lors du peu d'entraînement qu'il a pu partager avec ses nouvelles troupes. Il félicite leur engagement total et ce respect des consignes. Ses joueurs le suivent, à l'image du milieu Maïdine Douane qui a inscrit le but du 2-0 (sur beIN SPORTS) : "En une seule séance, on a déjà beaucoup appris. On sent qu'il peut nous faire énormément progresser."
Batlles ne pense pas spécialement à Bichard, mais plutôt à un personnage bien plus mythique du club qu'il a pu affronter en Ligue 2 à l'époque avec Troyes : "On va beaucoup parler de maîtrise, continuer à valoriser ce projet de jeu qui était aussi celui de Pascal Gastien. Ce métier est prenant et les joueurs doivent aussi réfléchir pour progresser." A l'image de ce que demandait le père de Johan - toujours joueur dans l'effectif - qui a pris sa retraite en fin de saison dernière, terminant malheureusement son aventure de sept ans sur une relégation, l'idée est de garder le ballon : "L'avoir plus que l'adversaire, car si on fait courir Lorient, c'est plus facile."