Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 02 août 2023 à 21h45
Le match entre la France et le Panama, c'est l'essentiel, a entériné la qualification et même la première place des Bleues. Mais le score, 6-3, fait réagir Hervé Renard et pas forcément de la meilleure des manières.
Dans son rôle, Hervé Renard souligne plutôt le verre à moitié vide que celui à moitié plein, c'est-à-dire les trois buts encaissés par les Bleues contre le Panama et non les six buts marqués. Il prend en exemple l'élimination du Brésil, qui n'a pas réussi dans le même temps à marquer face à la Jamaïque (0-0) : "Ce qui montre qu'il faut être concentrées à chaque match, ne pas se laisser aller comme on a pu le faire à certains moments de cette rencontre." Sur France 2, le sélectionneur des Bleues n'a pas mâché ses mots : "On va occulter ce qui m'a déplu en seconde période... Quand on met de l'efficacité et qu'on joue simple, ça va. Mais quand on commence à faire n'importe quoi, on se met en difficulté. Il faut respecter le football." Tout en précisant que les matchs vérité arrivaient désormais et que ses joueuses seraient "à la hauteur".
Le successeur de Corinne Diacre n'hésite pas à charger les joueuses entrées à la pause : "Elles n'ont pas été comme elles auraient dû l'être, on n'a pas repris par le bon bout. Le collectif s'est effrité petit à petit, on est tombés dans la facilité et on oublié qu'en Coupe du Monde, à tout moment, on pouvait liquéfier tous les acquis." Amel Majri et Viviane Asseyi sont donc visées, puisque ce sont elles qui ont remplacé Selma Bacha et la capitaine Grace Geyoro à la pause - voire la jeune Laurina Fazer qui a suppléé Kadidiatou Diani à l'heure de jeu. "Celles qui frappent à la porte pour être titulaires devront faire plus d'efforts", cingle encore le coach. La toute nouvelle attaquante de l'Olympique Lyonnais, auteure d'un triplé, a elle aussi relevé "pas mal de points négatifs".