Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 18 juillet 2022 à 16h04
Les championnes d'Europe et vice-championnes du monde, voilà ce qui attend l'équipe de France pour son quart de finale samedi à l'Euro. Les Néerlandaises arriveront donc dans une position d'outsider toute relative, au vu de leurs états de service.
Depuis dimanche soir, les Bleues savent qu'elles seront mangées en fin de semaine à la sauce hollandaise en quarts de finale de l'Euro. Quel que soit le résultat de lundi contre l'Islande pour conclure le groupe D, les joueuses de Corinne Diacre termineront en tête et seront donc opposées aux Néerlandaises, qui savent à quel point la montagne sera haute. "Ce sera très compliqué, c'est un bel adversaire, concède ainsi Sherida Spitse. On verra bien... Avec notre solidarité, on peut faire de grandes choses." Le sélectionneur anglais Mark Parsons juge également l'équipe de France de la meilleure des manières, mais... "Elles sont un top adversaire, mais nous aussi. Elles ne veulent pas nous affronter non plus. On va beaucoup récupérer, on doit recharger. Nous avons traversé beaucoup de choses, on est plus soudés que jamais."
Le technicien des Oranje reste sur la dynamique de ce beau début de compétition en termes de popularité, alors que ses Pays-Bas ont battu dimanche le record d'affluence pour un match de l'Euro féminin sans le pays hôte (22 596 spectateurs pour la victoire 4-1 devant la Suisse) : "Vous avez vu Pays-Bas - Suède, il va y avoir Pays-Bas - France... Les fans anglais s'étaient aussi habillés en orange. On n'a pas commencé en étant la meilleure équipe, on ne l'est toujours pas, mais on gagne en énergie et on essaie juste d'être assez bons pour battre les meilleures équipes. La France sera un bon test." Les trois derniers duels ont été à l'avantage des Bleues, dont une victoire 3-1 il y a moins de six mois. En revanche, la dernière (et seule) opposition en grand tournoi n'est pas un bon souvenir : en 2009, déjà en quarts de l'Euro, les Françaises avaient été éliminées aux tirs au but.