Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 31 mars 2022 à 08h55
Soirée de gala pour les Parisiennes mercredi au Parc, pour décrocher au forceps leur qualification pour les demi-finales de Ligue des champions en écartant le Bayern en prolongation. Didier Ollé-Nicolle et Grace Geyoro jubilent.
A défaut de disputer les demi-finales de la Ligue des champions masculine, le Paris Saint-Germain a donc atteint le dernier carré chez les filles, grâce à son nul décroché mercredi soir en prolongation au Parc devant le Bayern (2-2, après un succès 2-1 à l'aller en Allemagne). "C'était quasiment leur équipe type sur le terrain, et puis on avait le cul entre deux chaises à la suite de notre première victoire, explique le coach Didier Ollé-Nicolle. On devait retrouver un allant offensif, c'était difficile et c'est notre état d'esprit qui a fait la différence. Avec le public, les joueuses sont revenues dans la partie, ça a tourné du bon côté et on est très heureux." Même après le but du 2-2 à la 112eme minute, les Parisiennes restaient donc sous la menace d'un troisième but bavarois qui aurait pu amener les deux équipes aux tirs au but.
La capitaine Grace Geyoro confirme qu'il y avait "énormément d'intensité" : "On est très fières, l'ambiance était exceptionnelle et on a pris énormément de plaisir. C'était un grand rendez-vous, on avait une bonne pression et on a gagné en intensité au fur et à mesure. On a tout donné, on n'a rien lâché et c'est pour ça qu'on en est là. Il faut garder cette grosse force pour la suite." Ce sera donc face à l'OL ou à la Juventus (2-1 à l'aller pour les Turinoises, en Italie), sans préférence affichée par l'entraîneur et la joueuse, en tout cas officiellement... Il s'agira de la troisième demi-finale consécutive en C1 pour le PSG féminin, après des éliminations successives face à Lyon en 2020 et contre le Barça la saison dernière, soit à chaque fois les deux futurs champions d'Europe.