Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 08 mars 2024 à 13h46
La Fédération française de football a annoncé vendredi que le record de licences féminines avait été battu cette saison, avec 12% d'augmentation pour arriver à 247 160 licences dans le football féminin tricolore.
Une bonne nouvelle pour le football féminin. Si les Bleues viennent de se faire surclasser par les championnes du monde espagnoles en finale de la Ligue des nations, après avoir été éliminées du dernier Mondial dès les quarts, le foot féminin continue de progresser en France. Et pas qu'un peu. La FFF a annoncé vendredi 8 mars, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, un record de licences pour cet exercice 2023-2024 avec pas moins de 247 160 licences féminines, soit une augmentation de 12% par rapport à l'an dernier. Dans le détail, c'est le nombre d'arbitres qui augmente le plus (1 359 licences, +13,3%), devant les pratiquantes (199 139 licences, +12,4%) et les dirigeantes (39 926 licences, +9,6%). Une augmentation qui ne se limite d'ailleurs pas au football féminin.
Objectif 500 000
Philippe Diallo, le président de la Fédération française de football, qui avait annoncé l'an dernier un plan pour la féminisation du football français, avec notamment une augmentation de 20 à 25% des dotations à destination des clubs féminins, avait ensuite fixé un objectif élevé pour le football féminin. "Nous avons un objectif de 500 000 licenciées féminines de football dans les cinq ans, c'est-à-dire un doublement du nombre, c'est ambitieux mais on peut gagner ce pari, expliquait-il en octobre, à l'occasion d'une conférence de presse à Paris. Il faudra que nous soyons accompagnés par les pouvoirs publics et collectivités, pour avoir plus d'équipements, de vestiaires, des encadrements, ça nécessite de nouer les partenariats nécessaires."
Une ambition rappelée par Jean-Michel Aulas en décembre, lors de son élection en tant que vice-président de la FFF. "Nous avons l'ambition d'être les premiers" dans le football féminin mondial, avait déclaré l'ancien patron de l'OL, avant d'ajouter : "On sait que le football pro est exigeant, quand les pays européens se projettent rapidement, il est difficile de rattraper le retard dans l'économie et la valorisation des droits, et nous avons l'ambition d'être les premiers."