Bleues : Pour Dali, l'écart se resserre entre la France et l'Angleterre

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Guillaume MARION, Media365 : publié le jeudi 08 avril 2021 à 15h10

Avant d'affronter l'Angleterre ce vendredi (21h10) à Caen en amical, Kenza Dali, la milieu de l'équipe de France, a fait le point sur l'évolution du football outre-Manche.

Londonienne depuis 2019, Kenza Dali est sans doute la Française la plus à même d'évoquer le football anglais. Avant d'affronter les « Three Lionesses » ce vendredi (21h10) à Caen, la milieu de West Ham et des Bleues s'est confié sur le sujet à l'AFP. « C'est un football basé énormément sur le physique et on ressent vraiment la différence d'intensité en match ou à l'entraînement. Tous les jours, on commence nos journées par une séance vidéo. Il y a aussi beaucoup plus de musculation. En France, j'avais l'habitude de faire deux séances par semaine, en Angleterre c'est quatre. Le jeu est basé énormément sur les qualités physiques, car on met l'accent sur le "box to box" alors qu'en France, on joue un peu plus en possession.(...) On a deux assistants, un coach mental, deux kinés, un masseur, un docteur. Les staffs sont un peu plus élargis et en termes d'infrastructures, on est dans un centre immense. On a trois salles de gym, un terrain synthétique couvert... C'est l'Angleterre, quoi ! C'est le pays du football, qui investit énormément d'argent », a notamment déclaré la Française.

« L'Angleterre se développe à une vitesse incroyable »

« On a des clubs qui investissent énormément, qui sont 100 % professionnels. Les moyens sont là et ça attire des grands noms comme Pernille Harder ou Sam Kerr. Cela se développe à une vitesse incroyable. Peut-être que les droits télé sont aussi assimilés à l'organisation de l'Euro 2022 en Angleterre. Quand vous mettez de l'investissement, vous attirez forcément de grosses joueuses et quand vous avez de grosses joueuses, vous obtenez de la visibilité, a également expliqué Dali, à l'AFP. C'est le monde du football. L'écart va se réduire en Europe ? C'est certain. Mais attention, Lyon s'est construite en de nombreuses années et c'est ce qui a toujours fait leur force. C'est une grosse ossature qui se connaît par coeur. Quand vous avez de gros investissements comme à Chelsea ou Manchester City, cela prend du temps. Il va falloir trouver les clés pour construire des automatismes. Mais à court terme, sur deux ans, des équipes comme celles-ci vont devenir très, très, très fortes. »

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