Bleus : Stéphan défend Griezmann et le bilan collectif

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Axel Allag, Media365, publié le mercredi 03 juillet 2024 à 12h27

A 2 jours du quart de finale de l'Euro 2024 face au Portugal (vendredi, 21 heures), Guy Stéphan s'est présenté en conférence de presse. Le fidèle adjoint de Didier Deschamps a largement défendu Antoine Griezmann face aux critiques et s'est projeté sur la prochaine opposition contre Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers.

"Ça part fort", a tonné Guy Stéphan, ce mercredi. La première question de la conférence de presse a en effet été au sujet du positionnement d'Antoine Griezmann sur le côté droit contre la Belgique, et l'adjoint de Didier Deschamps a défendu le vice-capitaine face aux nombreuses critiques subies depuis l'entame du tournoi. "On arrive pratiquement à un 4-3-3 mais on ne demande pas à Griezmann de faire comme Dembélé. Il avait la liberté de jouer dans l'axe. J'ai félicité Koundé à la fin du match et une seconde après il m'a dit 'je n'aurais jamais fait cette prestation si Antoine n'avait pas été là'. C'est un joueur collectif, d'équipe. Je trouve qu'il ne méritait pas les critiques qu'il a eues", a commenté Stéphan, qui a refusé une éventuelle remise en question du numéro 7.

"Il nous a apporté beaucoup et le fera encore"

Un joueur "qui a 133 sélections, qui a marqué 44 buts" et dont l'absence en mars dernier lors des amicaux face à l'Allemagne puis au Chili avait été regrettée. "On ne va pas le remettre en question aujourd'hui. C'est un joueur collectif, très subtil dans le jeu. Il nous a apporté beaucoup et le fera encore", a continué le sélectionneur adjoint des Bleus, conscient de la marge d'amélioration existante concernant la finition pour la sélection nationale, qui a marqué 3 buts depuis l'entame du tournoi. "C'est vrai qu'au niveau du collectif, on peut mieux faire comme pour l'efficacité. On doit mieux faire au niveau de l'efficacité. Mais il y a aussi des bonnes choses. On a eu plus de possession, plus d'occasions que les adversaires. Soit on voit la bouteille à moitié pleine, soit à moitié vide. Je préfère la voir à moitié pleine (...) Il faut retrouver l'efficacité qui nous fait défaut. On a un déficit à ce niveau. On est capable d'avoir des actions collectives.", a-t-il noté devant les médias.

Pas de Coupe du monde 2018 sans la défaite contre le Portugal en 2016

Estimant que le "traumatisme" de Kylian Mbappé concernant sa fracture du nez avait été minimisé par beaucoup, il a loué le côté "rassembleur" de ce " joueur de top top niveau", et a songé au Portugal. A ses yeux, de façon surprenante, la défaite en finale de l'Euro 2016 face à cette même sélection (1-0, a.p) n'est pas "un mauvais souvenir". Et pour cause, selon lui, sans ce revers, il n'y aurait pas eu de gloire lors du Mondial en Russie. "Sans ce match-là, on n'aurait pas gagné la Coupe du monde 2018. On a retenu ce qu'on n'a pas fait de bien entre la demi-finale et la finale", a jugé Stéphan, sans doute impatient, quand même, de retrouver le Portugal vendredi soir à Hambourg.

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