Euro 2024 : Quel est le bilan ?

Euro 2024 : Quel est le bilan ? ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 15 juillet 2024 à 13h18

L'Espagne a remporté son quatrième sacre européen dimanche contre l'Angleterre à Berlin. Mais que retenir de cet Euro allemand ?

L'Espagne au top, l'Angleterre maudite

C'est l'équipe qui aura fait la plus forte impression qui a donc remporté cet Euro allemand. Et l'Espagne, tombeuse de l'Angleterre en finale dimanche soir à Berlin (2-1), s'offre plusieurs records avec ce quatrième sacre et ces sept victoires en autant de matchs, comme son prodige Lamine Yamal. Les Three Lions et leur capitaine maudit Harry Kane subissent eux une nouvelle désillusion, trois ans après leur finale d'Euro perdue à domicile contre l'Italie, et ne comptent toujours qu'un titre international, la Coupe du monde 1966, dans des conditions très particulières.

Les Bleus encore dans le dernier carré

S'ils n'ont pas franchement séduit, et attendu la demi-finale perdue face à l'Espagne pour inscrire leur premier but dans le jeu, les Bleus ont encore été au rendez-vous du dernier carré, pour la quatrième fois lors des six tournois majeurs disputés depuis l'arrivée de Didier Deschamps sur le banc en 2012. Les Tricolores peuvent avoir des regrets, à l'image d'un Kylian Mbappé passé à côté de son Euro, mais aussi des motifs d'espoir pour l'avenir, comme cette solidité défensive notamment incarnée par William Saliba, meilleur joueur de champ français de la compétition. Ils ont aussi remporté leur première séance de tirs au but depuis 1998 face au Portugal en quarts de finale, pour le probable dernier match à l'Euro de Cristiano Ronaldo, qui n'a pas marqué dans une grande compétition internationale pour la première fois de sa carrière.

Des déceptions, une grande surprise

Parmi les autres favoris, l'Allemagne a globalement convaincu, malgré son élimination en quarts par le futur vainqueur espagnol, au contraire de l'Italie, tenante du titre et sortie en huitièmes de finale par des Suisses de plus en plus réguliers, et de la vieillissante Croatie, écartée dès la phase de poules. Il y a aussi eu des bonnes surprises comme les Pays-Bas, même si les demi-finalistes néerlandais ont surtout bénéficié d'une partie de tableau plus aisée avec la Roumanie et la Turquie comme adversaires en phase à élimination directe. Et une grande surprise, la Géorgie de Willy Sagnol qui a réussi à franchir la phase de poules pour sa première participation à la compétition, s'arrêtant en huitièmes contre la Roja.

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