Euro 2024 : L'historique des Espagne - Angleterre

Euro 2024 : L'historique des Espagne - Angleterre ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 13 juillet 2024 à 19h05

L'Angleterre mène dans ses duels avec la Roja, mais ceux-ci se caractérisent surtout par leur rareté.

A l'Euro

Les deux pays ne se sont jamais affrontés en grand tournoi au 21e siècle. Leurs dernières retrouvailles remontent ainsi à l'Euro 1996 en Angleterre, où les locaux s'en étaient sortis de justesse en quarts de finale, aux tirs au but (0-0 a.p., tab : 4-2). Tous les Anglais, Alan Shearer et Paul Gascoigne en tête, avaient transformé leur tentative, au contraire de Fernando Hierro et Miguel Angel Nadal - l'autre oncle de Rafael.

Le premier et seul autre affrontement entre les deux nations, lors d'un Euro, date de l'édition 1980 pour un troisième et dernier match de poule assez anecdotique, remporté 2-1 par les Anglais grâce à deux buts de Trevor Booking et Tony Woodcock. En face, Dani avait égalisé sur penalty, en début de seconde période, mais en ratait un autre quasiment dans la foulée. Tout ça pour rien, donc, puisque les deux équipes ne franchissaient finalement pas le premier tour.

A la Coupe du monde

De la même manière, l'unique Espagne - Angleterre de l'histoire du Mondial date d'une phase de poules en 1982, mais il revêtait un peu plus d'enjeu. En effet, il s'agissait du deuxième tour qui débouchait ensuite sur les demi-finales (une formule abandonnée en 1986 avec l'instauration des huitièmes de finale). Si la Roja était déjà éliminée, l'Angleterre se qualifiait pour le dernier carré si elle s'imposait par deux buts d'écart.

Au lieu de quoi, les Three Lions se montraient alors incapables de faire mieux qu'un nul 0-0, laissant ainsi la RFA aller défier l'équipe de France à Séville pour l'histoire que l'on sait. Oui, un France - Angleterre était possible et presque attendu à l'époque, à la place du monument de dramaturgie qui a ensuite nourri notre football tricolore, Harald Schumacher face à Patrick Battiston, le 3-1 en prolongation et Didier Six puis Maxime Bossis qui ratent leur tir au but (3-3 a.p., tab : 4-5)...

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