Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 04 septembre 2023 à 23h18
Le remplacement de Luis Rubiales à la tête de sa Fédération n'est pas encore d'actualité, loin s'en faut. Mais l'étau continue de se resserrer inévitablement.
Lundi, Alvaro Morata a lu un communiqué sans équivoque au nom des quatre capitaines de la Roja masculine (lui, César Azpilicueta, Rodri et Marco Asensio), avec une idée principale au sujet de Luis Rubiales : "Nous dénonçons ce comportement, qui n'est pas à la hauteur de l'institution." Pour rappel, la patron de la Fédération Espagnole a embrassé la star de la Roja, tout juste championne du monde, devant les caméras à l'occasion de la cérémonie de remise. Sauf que celle-ci ne le voulait pas et a nié avoir accepté les excuses de son président, ce qu'il avait écrit officiellement dans un premier temps.
Toujours dans la tempête médiatique et refusant de démissionner contre vents et marées, le président de la Fédération Espagnole voit ses détracteurs de plus en plus nombreux et populaires au fur et à mesure. A l'image de Sergio Busquets, qui profite en plus de sa liberté de parole en tant que retraité international : "J'adopte la même ligne que tout le monde. Je n'accepte pas le comportement de Luis Rubiales et je n'y consens pas. J'apporte donc tout mon soutien à Jennifer Hermoso et aux autres joueuses."
Finalement mis de côté par la FIFA, malgré une tentative de rester coûte que coûte pendant près de deux semaines (essayant notamment d'arguer que sa joueuse était une menteuse), il pourrait être remplacé par l'ancien arbitre M. Mateu Lahoz. D'après Marca, ce dernier serait le candidat principal, lui qui avait marqué sa dernière par un match un peu approximatif entre l'équipe de France et la Grèce au mois de juin (1-0). Mais pour ça, il faudrait bien sûr une condition obligatoire et peut-être pas près d'arriver : que Rubiales démissionne, puisqu'il a simplement laissé l'intérim à son fidèle second Pedro Rocha en attendant la suite des événements.