Axel Allag, Media365, publié le jeudi 01 août 2024 à 16h00
A la veille du quart de finale entre l'équipe de France olympique et l'Argentine (vendredi, 21 heures à Bordeaux), Thierry Henry a préféré se focaliser sur le jeu, refusant d'entrer dans la polémique du chant raciste.
Il y a eu le 8ème de finale de la Coupe du monde 2018 (victoire 4-3 des Bleus), la finale de la Coupe du monde 2022 (3-3 ; 4 tirs au but à 2). Ensuite les joueurs de l'Albiceleste se sont signalés par un chant raciste à l'encontre des joueurs de l'équipe de France, mais il ne faut pas compter sur Thierry Henry pour rentrer dans ce sujet. "Il y a un match à préparer personnellement en tant que coach. Je ne parlerai pas de ça", a-t-il assuré, désireux de se concentrer sur ce quart de finale de Paris 2024 qui est une étape supplémentaire vers la finale du 9 août prochain, au Parc des Princes. En conférence de presse, dans des propos relatés par nos confrères du Parisien, le sélectionneur de l'équipe de France olympique a expliqué s'attendre à une opposition relevée contre un pays double champion olympique du tournoi de football masculin (2004 et 2008).
Henry s'attend à "un match vraiment difficile" contre l'Argentine
"C'est une très bonne équipe, championne du monde, vainqueur de la Copa America très récemment, Il y a de la jeunesse et de l'expérience à toutes les lignes. Ça va être un match vraiment difficile avec un bon coach (Javier Mascherano)", a évalué Thierry Henry, qui dirige une équipe qui n'a pas encaissé le moindre but et totalise trois succès en autant de matchs disputés, ce qui n'est pas le cas d'une Albiceleste défaite par le Maroc lors de son entrée en lice (2-1). En raison de sa situation au classement, l'Argentine n'a pu reposer ses cadres alors que la France, elle, a aligné une formation bis face à la Nouvelle-Zélande lors de son dernier match de groupe (3-0), ce qui pourrait jouer en la faveur des Bleuets.
Conscient que l'équipe de France olympique devra faire les choses pour que ça tourne du bon côté, Thierry Henry a prévenu de son ambition. "Il nous faudra imposer un certain rythme", a-t-il assuré, s'attendant à de l'agressivité en face, comme avec toutes les équipes sud-américaines.