CDM 2034 : La FIFA mise en garde avant l'attribution du vote

CDM 2034 : La FIFA mise en garde avant l'attribution du vote ©Icon Sport, Media365

Clément Pédron, Media365, publié le samedi 12 octobre 2024 à 10h45

À deux mois de l'attribution officielle de la Coupe du monde 2034 et alors que l'Arabie Saoudite est plus que jamais plébiscitée pour l'accueillir, la FIFA a été sommée de s'assurer du respect des droits de l'homme par un collège d'experts et de militants.

L'Arabie Saoudite n'est pas (encore) officiellement le pays organisateur de la Coupe du monde 2034. Même si l'issue ne fait quasiment plus aucun doute tant les planètes sont alignées pour le pays qui a évidemment envie d'imiter le Qatar en 2022. La candidature du pays de Salmane ben Abdelaziz Al Saoud est plébiscitée par de nombreuses personnalités du football et ne souffre d'aucune contestation de la part des autres candidatures conscientes de la puissance de celle-ci. Le président de la FIFA lui-même, Gianni Infantino, l'a annoncé sur les réseaux sociaux. À croire que tout le monde y trouve son compte tant l'issue est (trop) bien dégagée... L'Australie a finalement décidé de ne pas déposer de dossier le jour J tout comme le quatuor Argentine-Uruguay-Paraguay-Chili qui a aussi renoncé. Les trois premiers pays accueilleront chacun un match de la Coupe du monde 2030 coorganisée par l'Espagne, le Portugal et le Maroc en guise de lot de consolations.

Une clause de résiliation ?

Si l'Arabie saoudite est donc seule à candidater et donc devrait remporter le gros lot dans deux mois, l'annonce de cette nouvelle ne devrait pas réjouir tout le monde. Et en ce sens, la FIFA a reçu une mise en garde dans cette perspective à propos d'un thème, le respect des droits de l'homme. Selon Associated Press, un collège d'experts en droit et en droits de l'homme, ainsi que des militants saoudiens à l'étranger réclament que l'instance qui dirige le football mondial programme des « examens en continu » et une « clause de résiliation potentielle » dans le contrat d'organisation de la Coupe du monde 2034. Cette démarche fait suite à l'organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, attribuée en 2010 sans « réelle évaluation de garantie du respect des droits de l'homme ». Cette fois, le collège entend obtenir gain de cause.  « Il n'y a vraiment plus d'excuses désormais », a déclaré l'avocat britannique Rodney Dixon, auprès d'Associated Press. Si cela signifie qu'ils doivent conclure un autre type d'accord en décembre, c'est ce qu'ils doivent faire. »

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