Algérie : Belmadi insiste et en veut à Mboma

Algérie : Belmadi insiste et en veut à Mboma©Panoramic, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 02 mai 2022 à 20h34

Le dossier Algérie - Cameroun (1-2 a.p.) n'est pas près de se refermer, surtout depuis que Djamel Belmadi a décidé de poursuivre sa mission sur le banc des Fennecs et n'en défend les siens qu'avec plus de vigueur. Le coach tient sa ligne de défense.



Djamel Belmadi s'en prend particulièrement à Patrick Mboma, dans l'affaire qui secoue le football africain où l'Algérie met en cause l'arbitre gambien du match face au Cameroun, perdu dans les derniers instants en prolongation (1-2) en barrages qualificatifs pour le Mondial 2022. "On peut ne pas être d'accord. On était ensemble au centre de formation du Paris Saint-Germain, on a bu le même lait et mangé les mêmes Frosties. Depuis quinze ans, on se connaît par coeur. J'estimais que c'était un ami, avec qui j'avais des échanges réguliers. Pas de problème s'il y a des divergences, mais me faire passer pour ce que je ne suis pas, c'est malhonnête intellectuellement." L'ancien attaquant camerounais avait répondu au sélectionneur des Fennecs que l'Afrique n'avait pas les meilleurs joueurs ni les meilleurs coachs, donc qu'elle pouvait aussi ne pas avoir les meilleurs arbitres.

Invité sur RMC, le coach algérien persiste pour "ne plus jamais accepter et dénoncer le noeud du problème" : "Ce n'est pas juste un problème de compétences, et si c'était le cas, il faudrait des mesures pour réformer et former, afin de s'améliorer. Je n'aime pas l'immobilisme, le statu quo et la fatalité." Par ailleurs, Belmadi a créé une polémique parmi d'autres en expliquant avoir vu l'arbitre en question, M. Gassama, "confortablement installé à l'aéroport avec un café et un millefeuille". Il tente encore de se justifier : "C'était une expression, je ne suis pas allé guetter ce qu'il mangeait. C'était peut-être un thé et une tartelette, ou autre chose. Je ne demande pas non plus à le tuer, c'est évident qu'on est contre la violence." Des procédures sont en cours de tous les côtés, à la fois lancées par l'Algérie mais aussi par la Gambie et possiblement par le Cameroun contre les accusations.

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