Uruguay : Bielsa se paie ses remplaçants, "ils n'étaient pas à la hauteur"

Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 11 juillet 2024 à 15h56

L'Uruguay a laissé échapper une qualification pour la finale de Copa América qui lui semblait promise.

Malgré ce football qui se meurt et que Marcelo Bielsa dénonce à l'envi, il y a des choses qui ne changent pas : l'ancien coach de l'Olympique de Marseille, devenu sélectionneur de l'Uruguay, n'a pas sa langue dans sa poche et n'hésite pas à dire ses vérités, particulièrement à l'attention de ses propres joueurs. Comme après l'élimination en demi-finales de Copa América face à la Colombie (1-0) où la Celeste a perdu malgré une supériorité numérique durant toute la seconde période.

"Nous avions les joueurs pour surpasser l'adversaire"

"On était clairement en mesure de gagner, mais c'est bien à moi de diriger cette équipe qui était plus forte individuellement. Mais nous avons dû affronter de nombreuses adaptations, il a fallu remplacer Nahitan Nandez, Ronald Araujo, Mathias Olivera, Matias Vina et Rodrigo Bentancur. Et leurs remplaçants n'étaient pas à la hauteur." Cette fois, Bielsa ne les nomme pas, mais on va le faire pour lui, en se limitant à quatre noms en raison d'un changement de système : il s'agit de Sebastian Caceres (titulaire en raison de la suspension de Nandez), José Maria Gimenez (titulaire pour pallier la blessure de Ronald Araujo), Gabriel De Arrascaeta et Guillermo Varela (ces deux derniers entrés en jeu dès la première période).

Ces messieurs apprécieront, à n'en pas douter, mais les constats de Bielsa sont donc toujours aussi implacables... Il insiste : "J'ai une responsabilité particulière, celle de ne pas avoir réussi à prendre l'avantage en première période puis à profiter de la supériorité numérique en seconde, alors que nous avions les joueurs pour surpasser l'adversaire." Le tout dans un certain chaos, puisque les joueurs uruguayens en sont venus aux mains après le match avec certains supporters colombiens qui s'en prenaient à leurs familles, Darwin Nunez en premier lieu. Les deux sélections, joueurs et staffs, s'étaient également chauffés. "C'est arrivé après des mots au milieu de terrain, j'étais déjà au vestiaire", conclut Bielsa.

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