Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 07 février 2024 à 10h52
Opposé au Nigeria lors de la première demi-finale de la Coupe d'Afrique des nations, l'Afrique du Sud a la particularité d'évoluer avec de nombreux joueurs évoluant dans son championnat, notamment dans le même club. Un vrai avantage.
Tombeurs des favoris marocains en huitièmes de finale, puis du Cap-Vert aux tirs au but grâce à leur formidable gardien Ronwen Williams, les Bafana Bafana sont de retour dans le dernier carré de la Coupe d'Afrique des nations pour la première fois depuis 2000. Lauréats en 1996 et absents de la dernière édition, comme des trois derniers Mondiaux, ils ne partiront pas favoris jeudi contre le Nigeria à Bouaké, pour une première demi-finale de cette CAN ivoirienne à laquelle va bien participer la star des Super Eagles.
L'attaquant napolitain et ses coéquipiers vont faire face à un véritable bloc, qui se connaît à la perfection. Et pour cause : 20 des 23 joueurs retenus par Hugo Broos évoluent dans le championnat local ! Avec sept titulaires des Mamelodi Sundowns, sextuples champions en titre, dont le portier et capitaine, ainsi que les quatre défenseurs ou encore l'excellent milieu Teboho Mokoena, élu homme du match face au Maroc.
L'importance du collectif
"On n'a pas vraiment de star comme les autres équipes. Regardez notre adversaire, le Nigeria, avec Victor Osimhen, qui joue pour le Napoli et est une grande star. On n'a pas de joueurs comme ça. C'est donc vraiment le collectif qui fait de nous une équipe. Chacun fait son boulot, et c'est parfois plus important que d'avoir quelques grands joueurs", a souligné le sélectionneur belge en conférence de presse.
Un véritable atout pour Broos, déjà vainqueur de la CAN avec le Cameroun en 2017 et qui espère devenir le deuxième entraîneur de l'histoire, après Hervé Renard, à remporter le trophée avec deux sélections différentes. "Ils ont l'habitude de jouer ensemble, et ils font certaines choses automatiquement. Les défenseurs des Sundowns se comprennent parfaitement, ce qui signifie que j'ai moins de travail à faire en tant qu'entraîneur", apprécie-t-il encore. Mais est-ce que sera suffisant pour venir à bout du Nigeria ?