Patrick Juillard, Media365, publié le samedi 12 octobre 2024 à 16h30
Le sélectionneur du Cameroun, Marc Brys, a fait part de son mécontentement envers sa Fédération, vendredi après la victoire des Lions Indomptables sur le Kenya (4-1).
L'équipe nationale du Cameroun devrait être toute entière à sa joie d'avoir largement battu le Kenya (4-1), vendredi à Yaoundé pour le compte de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025. Ce n'est pourtant pas le cas. Après la rencontre, le sélectionneur des Lions Indomptables, Marc Brys, a fait part de son mécontentement. La raison de ce courroux du technicien belge ? La non-inscription sur la feuille de match de son adjoint, Joachim Mununga, par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).
« Je suis très, très fâché, s'est exclamé Marc Brys. On a commencé à travailler ensemble avec la Fécafoot il y a deux semaines et tout se passait très bien. Honnêtement, j'avais peur parce qu'il n'y avait pas du tout une bonne relation avec la Fécafoot, au contraire.Tout le monde a mis de l'eau dans son vin. Mais là j'ai été étonné de voir que sur la liste du commissaire du match, il n'y avait pas mon assistant. »
Brys menace de claquer la porte
Contesté par l'instance présidée par Samuel Eto'o depuis sa nomination ce printemps, le sélectionneur avait vu l'ancien attaquant parvenir à un accord avec le ministère des Sports. Alors que chacun s'accrochait jusqu'alors à son propre staff, les deux hommes forts du football camerounais avaient annoncé la constitution d'un encadrement unique, au sein duquel Joachim Mununga apparaissait comme premier assistant du sélectionneur. Ce dernier menace dès lors de claquer la porte.
« Encore une fois, ils ont fait ça derrière mon dos, ils ont fait la liste sans mes assistants, a renchéri le Belge. Je vous promets que si ça arrive à nouveau, j'arrête immédiatement ! C'est un manque de respect, surtout pour mes assistants. C'est la honte pour mon adjoint. Celui qui doit prendre les décisions pour savoir qui est sur le banc, c'est moi. Il faut respecter ça et ne pas faire des choses dans mon dos. » A J-2 d'un déplacement en Ouganda pour la deuxième manche face au Kenya, on a connu atmosphère plus apaisée.