Une enquête ouverte sur la mort de Maradona

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Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 28 novembre 2020 à 15h23

Y-a-t-il eu négligence dans la mort de Diego Maradona ? La justice argentine a ouvert une enquête vendredi pour le déterminer, deux jours après la disparition de l'iconique numéro 10.

 

Alors que l'Argentine est toujours en deuil après la disparition de Diego Maradona, décédé mercredi d'un arrêt cardiaque à l'âge de 60 ans, une enquête a été ouverte sur sa mort, au lendemain de son enterrement. "L'enquête a été ouverte parce qu'il s'agit d'une personne décédée chez elle et que personne n'a signé son certificat de décès. Cela ne signifie pas qu'il y a des soupçons d'irrégularités", a précisé une source judiciaire à l'Agence France Presse. 

L'ambulance "a mis plus d'une demi-heure pour arriver" 

Avocat et ami du "Pibe de Oro", Matias Morla a annoncé qu'il allait "jusqu'au bout", après avoir révélé jeudi que l'ambulance "a mis plus d'une demi-heure pour arriver" à la maison de Maradona à Tigre, une ville au nord de la capitale Buenos Aires. Pour un membre de sa famille souhaitant garder l'anonymat, cette enquête ouverte par la justice argentine va devoir "déterminer s'ils ont fait ce qu'il fallait ou non. L'infirmière a fait une déclaration au procureur le jour de la mort de Diego, et ensuite l'a modifiée, pour finalement aller devant la télévision et dire que ce qu'elle avait indiqué lui avait été imposé. Il y a donc une certaine contradiction dans sa déclaration." 

Des zones d'ombre 

Cette infirmière avait d'abord affirmé qu'elle avait vu Maradona en train de dormir à 11 heures, et qu'elle n'avait pas voulu le déranger. Elle a ensuite déclaré qu'elle l'avait "entendu bouger" une heure après le changement de garde (6h30), prenant le relais d'un infirmier qui est la dernière personne à l'avoir vu vivant. Des zones d'ombre qui devront donc être éclaircies par cette enquête, alors que le parquet a réclamé le dossier médical de l'iconique numéro 10 argentin, et attend les conclusions des tests toxicologiques ainsi que les enregistrements de caméras de vidéosurveillance du quartier où il vivait depuis sa sortie de l'hôpital, près de deux semaines avant sa disparition. 

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