Il attaque son ancien club en justice : Seydou Doumbia en fait une question de principe

Il attaque son ancien club en justice : Seydou Doumbia en fait une question de principe©Media365

Rédaction Media365, publié le mardi 08 décembre 2020 à 13h35

Licencié au printemps dernier par le FC Sion, l'attaquant ivoirien Seydou Doumbia a attaqué le club suisse en justice. Explications.

Actuellement sans club, Seydou Doumbia ne digère pas son licenciement par le FC Sion au printemps dernier. L'attaquant international ivoirien, qui avait refusé une mise forcée au chômage partiel, fait le point dans une interview accordée à So Foot. "Je ne vais pas laisser passer cette histoire. Il ne faut pas salir l'image des gens. Ce n'est pas une question d'argent, parce que ce n'est pas là-bas que j'en ai beaucoup gagné. Je suis juste allé à Sion parce que j'aime bien la Suisse et que j'y suis revenu à chaque fois que j'en ai eu l'occasion. Ça m'est égal de toucher trois ou quatre mois de salaire, je veux même bien les laisser pour les donner à la ville et aux malades. C'est la manière dont ça s'est passé qui me dérange... Comme Johan Djourou, j'ai attaqué le club en justice. Je veux montrer au président que ça ne se passe pas comme ça, qu'il faut respecter les gens. Tu ne peux pas envoyer un WhatsApp à un joueur professionnel pour lui dire : 'Tu acceptes ou je casse ton contrat' ", a déclaré Seydou Doumbia.

Un licenciement par... WhatsApp

L'ex-joueur du CSKA Moscou revient sur les conditions de son licenciement. "Quand l'épidémie de Covid a commencé, le championnat suisse s'est arrêté pour un mois. Le président (Christian Constantin, ndlr) nous a envoyé un message sur WhatsApp pour nous demander de passer au chômage partiel. Tous les joueurs ont décidé que ça ne se passerait pas comme ça. En tant que président du club, tu te déplaces pour expliquer en quoi ça consiste exactement. Ça ne nous dérangeait pas d'être mis au chômage partiel. Laisser un mois ou deux de salaire ne va rien changer dans notre vie. On voulait simplement rencontrer le président pour qu'il nous explique toutes les modalités. Trois heures plus tard, il nous annonçait, encore sur WhatsApp, qu'il résiliait le contrat de neuf joueurs", a expliqué le buteur de 32 ans, actuellement en Belgique avec sa famille et ouvert aux opportunités à l'approche du mercato.

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