Belgique : De Bruyne tire la sonnette d'alarme sur la surcharge du calendrier

Belgique : De Bruyne tire la sonnette d'alarme sur la surcharge du calendrier ©Icon Sport, Media365

Juba Touabi, Media365, publié le vendredi 06 septembre 2024 à 11h45

Kevin De Bruyne, star belge de Manchester City, a vivement critiqué la FIFA et l'UEFA pour l'alourdissement constant des calendriers, dénonçant leur préférence pour l'argent au détriment de la santé des joueurs.

Dans une récente prise de parole, le milieu de terrain belge n'a pas mâché ses mots face à la surcharge des calendriers dans le football moderne. Son intervention s'inscrit dans un contexte où de nombreuses compétitions sont ajoutées ou modifiées, au grand désarroi des joueurs qui doivent supporter un rythme de plus en plus intense. Entre critiques acerbes et préoccupations légitimes, le discours de De Bruyne expose une fracture croissante entre les instances dirigeantes et les acteurs sur le terrain. Avec l'ajout de nouvelles compétitions, le maître à jouer des Citizens s'inquiète des répercussions sur la condition physique et mentale des footballeurs.

L'une des principales accusations de Kevin De Bruyne se dirige directement vers les instances dirigeantes du football. Selon lui, ces organisations priorisent les revenus financiers générés par les compétitions au détriment du bien-être des joueurs. Les modifications récentes de la Ligue des champions, la création de la Ligue des Nations, ainsi que l'ajout d'une Coupe du monde des clubs prévue pour l'été 2025, sont autant d'exemples cités par le joueur pour illustrer cette tendance. « C'est l'argent qui parle », a-t-il déclaré, en soulignant que la voix des joueurs semble être systématiquement mise de côté.

Les instances critiquées

Les propos du Belge pointent également du doigt l'indifférence apparente de la FIFA et de l'UEFA face aux avertissements répétés des syndicats de joueurs. La PFA (Professional Footballers' Association) en Angleterre, entre autres, a tenté de dialoguer avec les autorités pour allonger les périodes de repos ou alléger les calendriers, mais sans grand succès. Les négociations semblent souvent se heurter à un mur, où les considérations économiques prennent systématiquement le dessus.

La question reste ouverte : les instances dirigeantes entendront-elles enfin les appels de joueurs comme De Bruyne ? Pour l'instant, les nouvelles réformes continuent d'aller dans le sens d'un football toujours plus global, plus lucratif, et plus exigeant, sans prise en compte véritable des préoccupations des joueurs. Si rien ne change, le football risque de voir ses plus grandes stars fragilisées, et peut-être même écourter leur carrière, au nom d'un spectacle sans fin.

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