Manchester City : Les Citizens encore dans le collimateur de l'UEFA

Clément Pédron, Media365, publié le vendredi 30 juin 2023 à 13h45

Soupçonnés de financement par actions déguisé de la part de l'UEFA, les Skyblues sont dans de sales draps. Déjà visé par 115 accusations d'infraction au règlement financier pendant neuf ans, City aurait cette fois, perçu près de 35 millions d'euros grâce à un étrange sponsor émirati.

Auteur d'une grande saison sur le plan sportif, avec un triplé réussi dont une première Ligue des Champions, Manchester City « brille » également dans un autre versant mais pas pour les bonnes raisons. Les Citizens sont depuis plusieurs années dans l'œil du cyclone de la part de l'UEFA, l'instance continentale du football européen. Pour rappel, le champion d'Europe en titre est visé par 115 accusations d'infraction au règlement financier pendant neuf saisons. Et un nouvel épisode s'est ajouté jeudi en fin de journée. En effet, selon les informations du Times, deux versements qualifiés comme « suspects » de 35 millions d'euros au total en 2012 ainsi qu'en 2013, feraient partie des 115 infractions du club comptabilisées jusqu'en 2018. Après enquête de l'UEFA, cette dernière a estimé que cet argent provenait d'un sponsor et qui, de ce fait, cacherait un « financement par actions déguisé » de la part des dirigeants des Skyblues. Toujours d'après l'instance européenne, l'entreprise en question est Etisalat, une société de télécommunications des émirats arabes unis, nationalité des propriétaires du club.

City réfute les accusations

Interrogé sur la question, Manchester City a précisé que le sponsor aurait remboursé l'argent aux propriétaires en 2015. Seulement l'UEFA n'y croit pas. Pour celle-ci, le club anglais en a profité pour contourner le règlement de l'UEFA et celui de la Premier League. Pour rappel, dans les textes, une limite d'argent injecté est fixée pour les propriétaires mais pas pour le sponsoring. Selon RMC Sport, Manchester City s'est défendu en arguant que la personne ayant versé l'argent serait Jaber Mohamed, un homme travaillant « dans le domaine de la fourniture de services financiers et de courtage à des entités commerciales dans les Émirats ». Histoire de rendre la transaction plus propre ? Possible. Reste que l'UEFA est très sceptique à ce sujet. Comme précisé par RMC Sport, le TAS n'aurait pas formulé de sanction car selon lui, les deux paiements auraient dépassé le délai de prescription.

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