Axel Allag, Media365, publié le vendredi 13 décembre 2024 à 17h00
Pep Guardiola, qui veut "récupérer" ses joueurs afin de pouvoir être compétitif dans toutes les compétitions, a largement chargé le calendrier infernal, responsable selon lui de l'avalanche de blessures à Manchester City et ailleurs.
Manchester City, qui a gagné un seul de ses dix derniers matchs, est en mode survie, selon Pep Guardiola. Dans la perspective du derby contre Manchester United à l'Etihad Stadium (dimanche 17h30), le technicien devra faire avec trois défenseurs disponibles pour ce choc et composer sans Rico Lewis, John Stones, Nathan Ake et Manuel Akanji, sans oublier l'absence possible jusqu'au terme de la saison de Rodri. Alors, ce vendredi, le technicien n'a pas hésité à charger le calendrier infernal imposé par les instances, un véritable frein vu les nombreuses absences, que ce soit à Manchester City ou au Real Madrid, autre exemple cité par l'entraîneur des quadruples champions d'Angleterre en titre.
"Peut-être dans ce calendrier, on a besoin d'un groupe de 45, 50 joueurs"
"Ce que je veux, c'est récupérer mes joueurs", a clamé Guardiola, conscient des limites actuelles. "L'effectif complet que nous avions au début de la saison. Mon regret est que nous ne les ayons pas, nous n'en avons pas besoin de nouveaux". A ses yeux, c'est certain, "l'âme et l'esprit de cette équipe sont là", mais le calendrier empêche Manchester City d'être à son plus haut niveau, tellement affiché au cours des dernières saisons.
"Dans ce calendrier, il y a plus de matchs que jamais. Nous avons plus de blessés que jamais. Et cela m'a fait réfléchir que peut-être dans ce calendrier, on a besoin d'un groupe de 45, 50 joueurs. Ce serait plus difficile financièrement pour le club. Mais nous allons jouer la Coupe du monde des clubs cet été. Après trois semaines, nous reprendrons la Premier League. Et peut-être que nous devrons avoir plus de profondeur dans l'effectif", a envisagé le technicien, qui a donc continué de charger le calendrier. "Le problème, c'est le calendrier. Ce n'est pas l'entraînement, ce ne sont pas les physios, les médecins ou les joueurs. C'est la vérité. C'est juste un problème. C'est le calendrier. Et le calendrier, tôt ou tard, cela arrivera pour tous les clubs".