Guillaume MARION, Media365, publié le mardi 19 juillet 2022 à 07h30
Après la 2eme journée de repos de ce Tour de France 2022, place aux Pyrénées ce mardi lors de la 16eme étape entre Carcassonne et Foix (178,5 km), avec deux cols de première catégorie au menu.
Après de belles batailles dans les Alpes la semaine dernière, au tour des Pyrénées ! En effet, à partir de ce mardi, cette 16eme étape entre Carcassonne et Foix (longue de 178,5 kilomètres) marque le début d'un triptyque pyrénéen dans ce Tour de France. Pour l'occasion, au lendemain de la deuxième journée de repos de cette édition 2022, les organisateurs ont prévu un profil bien plus doux que ce qui sera au menu du peloton les deux jours suivants. Ainsi, peu après le départ, les coureurs encore en lice auront le droit à la Côte de Saint-Hilaire (catégorie 4, avec 1,5 km à 6,6 %), puis le Col de l'Espinas (catégorie 3, avec 5,3 km à 5 %) pour se remettre en jambes. Derrière, après 67,8 kilomètres d'efforts ce mardi, ce sera le sprint intermédiaire de Lavelanet.
Deux belles ascensions pour finir
C'est ensuite que les choses vont considérablement se corser avec deux cols de première catégorie avant l'arrivée dans l'Ariège. Ainsi, le premier qui se présentera sera le Port de Lers (11,4 km à 7 %), alors que le Mur de Péguère (9,3 km à 7,9 %) suivra peu après. Ce dernier est d'ailleurs très raide et très étroit, l'accès sera donc interdit au public. Avec un profil vallonné au début pendant une centaine de kilomètres et quelques belles difficultés pour finir, cette 16eme étape pourrait bien revenir à un baroudeur, bon descendeur, qui aura pris la bonne échappée du jour. En 2017, le Français Warren Barguil (alors chez Sunweb) avait su faire la différence en prenant l'extérieur lors du demi-tour proche de la ligne d'arrivée à Foix.
Le commentaire de Christian Prudhomme : « L'entrée dans le massif pyrénéen pourrait sourire à des échappés... sous réserve de très bonnes dispositions montagnardes, bien entendu. Car pour espérer lever les bras à Foix, il faudra d'abord tenir le choc en montant au Port de Lers et ensuite faire la différence dans le Mur de Péguère. Des talents de descendeur ne seront pas trop pour plonger vers la préfecture de l'Ariège pendant une vingtaine de kilomètres. »