XV de France : O'Gara pourrait envisager de succéder à Galthié

Mathieu Warnier, Media365 : publié le mardi 23 avril 2024 à 23h30

Alors que Fabien Galthié a prolongé à la tête du XV de France jusqu'à la Coupe du Monde 2027, sa succession pourrait attiser les convoitises. Actuellement à la tête de La Rochelle, Ronan O'Gara n'a pas caché que ce poste pourrait l'intéresser.

En 2027, la Fédération Française de rugby (FFR) devra faire un choix. Fabien Galthié arrivera au terme de son deuxième mandat à la tête du XV de France à l'issue de la Coupe du Monde qui sera organisée en Australie. A trois ans de l'échéance, rien n'indique que l'ancien demi de mêlée aura l'envie et l'énergie nécessaires pour repartir sur un troisième mandat de quatre ans à la tête des Bleus. Les dirigeants du rugby français, au moment de désigner un éventuel successeur, pourrait décider de ne pas ériger comme règle cardinale le recrutement impératif d'un technicien français pour reprendre en main le XV de France. Si le processus devait être ouvert à tous les entraîneurs ayant le souhait de prendre la tête des Bleus, un nom pourrait très vite apparaître dans la liste. Il s'agit de celui de Ronan O'Gara. A la tête de La Rochelle depuis 2019, le technicien irlandais n'a pas caché ses ambitions internationales à l'occasion d'un entretien accordé à l'émission « Super Moscato Show » sur RMC.

O'Gara ne veut pas être un numéro 2

« En ce moment, j'aimerais avoir la capacité de gagner la Coupe du Monde, a confié l'ancien demi d'ouverture irlandais. Je rêve de gagner des choses, que ce soit avec l'Irlande ou la France, ça me plait. Je ne suis pas Français. J'essaie de faire mes preuves et de mettre mon nom dans ce débat. » Pour ce qui est du XV du Trèfle, Andy Farrell est également sous contrat jusqu'à la prochaine Coupe du Monde mais Ronan O'Gara concède que « c'est possible que pour l'Irlande, le prochain sélectionneur soit un Néo-Zélandais, un Sud-Africain ou un Australien, c'est comme ça ». Ce qui est certain, c'est que l'architecte du Stade Rochelais qui a marché sur la Champions Cup lors des deux dernières saisons, avant de tomber de son trône face au Leinster en quarts de finale, ne se contentera pas d'un rôle de second plan dans l'encadrement d'une sélection nationale. « Etre membre du staff ? Non, je ne pense pas, a-t-il confié. Quand tu as goûté au poste de numéro 1, à ces responsabilités, c'est difficile. » En tout cas, le message est passé.

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