Axel Allag, Media365, publié le 22 mai
Dans un communiqué, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a brisé le silence concernant l'affaire de racisme autour de Vinicius, insulté à Valence dimanche lors de la défaite du Real Madrid. Le dirigeant a, comme on pouvait s'y attendre, apporté son soutien au Brésilien face au fléau du racisme dans le football.
Gianni Infantino s'est joint aux nombreux soutiens envers Vinicius. Dimanche, l'attaquant du Real Madrid a affirmé avoir été insulté par le public de Mestalla, indiquant clairement un supporter du club Ché comme l'auteur des premières insultes, vers la 70ème minute de jeu. Tandis qu'il a été expulsé par la suite en raison d'une échauffourée, le Brésilien a fustigé le problème du racisme en Espagne dans un long message posté sur son compte Twitter après la rencontre. "Ce n'était pas la première fois, ni la deuxième, ni la troisième. Le racisme est normal en Liga. La compétition pense que c'est normal, la Fédération pense aussi que c'est normal et les adversaires l'encouragent. Je le regrette beaucoup. Le championnat qui a appartenu à Ronaldinho, Ronaldo, Cristiano et Messi appartient maintenant aux racistes. Je suis désolé pour les Espagnols qui ne sont pas d'accord, mais aujourd'hui, au Brésil, l'Espagne est connue comme un pays de racistes", a-t-il notamment affirmé, laissant ensuite supposer qu'il pourrait quitter le championnat d'Espagne dans sa volonté d'aller "jusqu'au bout contre les racistes".
Infantino : "Premièrement, vous arrêtez le match"
Alors qu'il a été soutenu par Carlo Ancelotti, Kylian Mbappé, Neymar ou encore le président Lula, Vinicius Junior voit désormais le président de la FIFA, Gianni Infantino, monter au créneau. "Pleine solidarité à Vinicius. Il n'y a pas de place pour le racisme dans le football ou dans la société et la Fifa soutient tous les joueurs qui se sont retrouvés dans une telle situation", a mis en avant le dirigeant dans un communiqué, comme rapporté par nos confrères de RMC. Par la suite, le président de l'instance a rappelé les trois étapes mises en place lors des compétitions organisées par la Fifa en cas d'insultes racistes et a souhaité qu'elles soient "appliquées dans tous les pays et dans toutes les ligues".
"Premièrement, vous arrêtez le match. Dans un second temps, les joueurs quittent le terrain et le speaker annonce que si les attaques continuent, le match sera suspendu. Le match recommence, puis, troisièmement, si les attaques continuent, le match s'arrêtera et les trois points iront à l'adversaire", a-t-il indiqué.