Biathlon (F) : Cap sur le gros globe pour Braisaz-Bouchet et Simon

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 28 février 2024 à 23h50

Les deux Françaises font face à une Norvégienne et une Italienne, à la poursuite du général de la Coupe du monde. Place au verdict.

Trois étapes et surtout sept courses. C'est ce qui nous sépare de la fin d'une passionnante saison féminine : une individuelle dès jeudi à Oslo puis une mass start samedi (ainsi qu'un relais mixte et un mixte simple dimanche, qui ne comptent pas pour le classement individuel de la Coupe du monde) ; un sprint et une poursuite la semaine prochaine à Soldier Hollow, aux Etats-Unis, le vendredi et le dimanche ; et enfin dans deux semaines, l'enchaînement royal sprint - poursuite - mass start à Canmore jeudi, samedi et dimanche, au Canada, pour un grand final nord-américain inédit qui promet.

Jean : "Braisaz-Bouchet est tellement au-dessus du lot sur les skis..."

Ingrid Tandrevold compte 30 points d'avance sur Justine Braisaz-Bouchet mais a complètement raté ses Mondiaux, ce qui place presque d'ores et déjà la Française comme favorite de la fin de saison... avec sa compatriote Julia Simon, sacrément ragaillardie elle aussi par ses quatre titres mondiaux dont deux individuels (et une médaille de bronze en prime) et qui n'est qu'à 27 longueurs de Braisaz-Bouchet. Et aussi Lisa Vittozzi, l'Italienne troisième du général à 18 points de la Française - et donc avec neuf unités d'avance sur Simon. Alors, chacun y va de son avis, excité par ce feuilleton qui peut voir cette dernière conserver son gros globe. Elle serait la quatrième de l'histoire seulement après Anfisa Reztsova (en 1993), Magdalena Forsberg (six fois de suite jusqu'en 2002) et Dorothea Wierer (en 2020).

Pour Quentin Fillon Maillet, elle va y parvenir : "J'ai tout de même envie de pencher vers elle, elle a de grosses qualités de tir. Si elle reste en forme sur la fin de saison, elle a un avantage sur Braisaz-Bouchet, très stable sur les skis et également capable de bien tirer. S'il y a une bagarre entre les deux, j'ai envie de me laisser surprendre par le match ! Quoi qu'il en soit, je veux que ce soit une victoire française." L'ancien coach Frédéric Jean voit lui "une sacrée bagarre et le truc se jouer à rien, limite à la dernière course" (pour l'AFP) : "Simon a l'avantage d'avoir déjà été dans cette situation, Vittozzi peut-être aussi. Après, Braisaz-Bouchet est tellement au-dessus du lot sur les skis depuis le début de la saison... Elle marche sur l'eau." Mesdames, il n'y a plus qu'à dégainer.

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