Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 06 mars 2022 à 19h16
Souveraine dimanche à Lenzerheide, Tessa Worley peut toujours croire au petit globe du slalom géant, alors que deux courses restent encore à disputer. La Française repousse la pression : "On verra à Méribel où on en sera."
Après sa déception des Jeux, où elle n'avait pas réussi à glaner de médaille à Pékin, la porte-drapeau Tessa Worley a immédiatement repris confiance en Coupe du monde, avec une victoire dimanche sur le géant de Lenzerheide. La Française résume sa course (pour Le Dauphiné libéré) : "Je fais un petit écart en bas à la première manche, mais je suis restée au contact, là je me suis dit que je savais où pouvoir grappiller des choses, j'en avais encore sous le pied. C'était une première manche qui me met dans les conditions idéales pour jouer la gagne. J'avais envie de profiter de cette opportunité, de tout donner en deuxième pour conclure. Je ne savais pas si ça suffirait, parce que Sara Hector fait des courses incroyables depuis le début de l'hiver, elle fait rarement des fautes. Ça s'est bien fini pour moi."
Worley reste en lice pour glaner le petit globe de la spécialité, déjà gagné en 2017. "Il y a encore un joli petit combat, avec un géant chez elle à Are la semaine prochaine et un dernier chez moi, en France, à Méribel ! Je suis deuxième, c'est déjà une belle satisfaction sur cet hiver, au vu de sa domination. Le fait de se rapprocher permet de croire en mes chances, de me dire qu'il faut faire des grosses manches, parce que pourquoi pas, ça peut le faire... Mais je n'ai pas de pression. Je fais mon chemin, on verra à Méribel où on en sera." La Française pointe à 55 longueurs de son adversaire suédoise au classement général du géant. Victorieuse pour la deuxième fois cette saison (son record est de trois succès en 2011), Worley avait terminé troisième l'an dernier dans cette lutte pour le petit globe.