Aurélien CANOT, Media365, publié le vendredi 23 décembre 2022 à 11h18
Alors que le champion olympique Clément Noël est de nouveau sorti de piste, jeudi soir à Madonna di Campiglio, Alexis Pinturault, qui traverse lui aussi une période difficile, glisse quelques conseils dans L'Equipe au Vosgien.
Les conseils de l'ancien vainqueur de la Coupe du monde ne seront pas de trop. Au lendemain de la nouvelle contre-performance de Clément Noël (25 ans), jeudi soir à Madonna di Campiglio, Alexis Pinturault tente de venir en aide au Vosgien, ce vendredi dans les colonnes de L'Equipe. Le skieur de Courchevel est d'autant mieux placé pour essayer de remettre son compatriote sur de bons rails et de le rassurer qu'il traverse lui aussi une période très compliquée (il a dû se contenter de la 14eme place jeudi), certes moins que Noël. Pour "Pintu", dans pareille situation, le plus important est de savoir se montrer patient et de ne pas accueillir chaque échec comme une désillusion de plus mais comme un pas vers un futur mieux. "Il faut malheureusement apprendre que certains résultats, même s'ils ne sont pas à la hauteur de l'envie, nous permettent de nous construire." "Et c'est en prenant le temps qu'on revient au meilleur niveau", rappelle le champion, estimant que Noël doit essentiellement s'appuyer sur cet ultime conseil mais conscient parallèlement qu'à mettre une application, c'est une autre histoire. "Ce n'est jamais facile car pour un athlète comme lui ou moi, si on arrive en bas et qu'on est dixième, on a le sentiment que ça ne fonctionne pas."
Un préparateur mental ? "Non", répond Noël
Un sentiment qui a de nouveau habité le champion olympique, sorti en deuxième manche du slalom italien jeudi soir, et ce deux semaines après avoir déjà enfourné (cette fois lors de la 1ere manche), sur la neige de Val d'Isère. "J'ai retrouvé des sensations correctes, il y a des choses qui sont mieux dans la deuxième manche", appréciait toutefois après-coup le Vosgien, comme s'il avait déjà tenu compte des indications de Pïnturault. Sauf qu'à l'entendre, en slalom, les choses sont encore plus complexes. "C'est au moins 50% de confiance, d'envie d'aller vite. Il y a plein de choses qui se jouent dans la tête." De quoi penser à avoir recours à un préparateur mental ? "Non, c'est un travail sur soi à faire, estime Noël. En fait, il faut skier relâcher." Et éviter de sortir de piste. Une mésaventure que le malheureux a vécue jeudi pour la cinquième fois en six courses. Ça commence à faire beaucoup.