Paris 2024 - Escrime (H) : Borel en finale, la France assurée d'une 8eme médaille

Paris 2024 - Escrime (H) : Borel en finale, la France assurée d'une 8eme médaille ©Icon Sport, Media365

Aurélien Canot, Media365, publié le dimanche 28 juillet 2024 à 21h14

En quête d'une première médaille olympique en individuel, Yannick Borel a atteint son objectif. Déjà assuré de l'argent à l'épée après sa victoire face à l'Egyptien El-Sayed, qui l'avait sorti d'entrée à Tokyo, le Guadeloupéen peut même rêver de succéder au palmarès à Romain Cannone.

Et si Yannick Borel succédait au palmarès de l'épée olympique à Romain Cannone ? Lorsque le second, tenant du titre après sa médaille d'or décrochée à Tokyo trois ans plus tôt, avait pris la porte plus tôt dans la journée et à la surprise générale après sa défaite dès les huitièmes de finale face au Kazakh Urbanov, peu nombreux étaient les supporters français, sous le choc, à se dire qu'un autre Tricolore pourrait faire oublier l'énorme désillusion enregistrée par Cannone en faisant, comme son compatriote en 2021, faire résonner la Marseillaise. Car non seulement Borel avait été tout près de dire adieu à toutes ses illusions de première médaille olympique dès ses débuts dans le tournoi, mais il semblait de surcroît difficile d'imaginer alors qu'il ne restait plus qu'un seul de nos représentant en course que celui-ci aille au bout, à l'instar de Cannone à Tokyo. Le bout, Borel n'y est pas encore, mais il s'en est rapproché fortement après son succès aisé (15-9) en demi-finales ce dimanche soir (sa première olympique en carrière) au Grand Palais face à l'Egyptien Mohamed El-Sayed, soit nul autre que son bourreau d'entrée à Tokyo lors des derniers JO.


Et de huit pour les Bleus !

L'histoire ne permet pas encore de dire si le médaillé d'or par équipes des Jeux de Rio en 2016 décrochera plus tard dans la soirée ce premier titre olympique en individuel qui manque encore à son palmarès. En revanche, cette première médaille olympique à laquelle il tenait tant, Borel est d'ores et déjà certain de la porter autour du cou lors du podium protocolaire. Reste à savoir de quel métal elle sera faite. Pour le moment, il est question d'argent. Mais à voir la manière avec laquelle l'épéiste français de 35 ans a réduit en miettes son bourreau de Tokyo pour se qualifier en finale avec le soutien d'un Grand Palais en transe, il se pourrait bien que cet argent se transforme en or. En attendant, la France en est désormais à huit médailles.

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