Marie Mahé, Media365 : publié le mardi 30 juillet 2024 à 10h00
Ce lundi, après l'épreuve individuelle de sabre, l'Egyptienne Nada Hafez a confié avoir disputé la compétition en étant enceinte de sept mois.
Concourir enceinte aux Jeux Olympiques de Paris 2024, c'est possible. Ce lundi, en escrime, lors de l'épreuve féminine de sabre, une tireuse est parvenue à le prouver. En effet, via un post publié sur son compte Instagram officiel, accompagné de plusieurs photos d'elles prises au Grand Palais, lieu des épreuves, l'escrimeuse égyptienne Nada Hafez, aujourd'hui âgée de 26 ans, a révélé, après la fin de la compétition, avoir participé à l'épreuve individuelle en étant enceinte de sept mois. "Olympienne enceinte de 7 mois !", a-t-elle commencé par écrire, en lettres majuscules. Avant de poursuivre, heureuse : "Vous avez cru voir deux athlètes sur la piste, ils étaient en fait trois ! C'était moi, ma concurrente, et mon futur nouveau-né, mon petit bébé ! Mon bébé et moi avons eu notre part de défis, qu'ils soient à la fois physiques et émotionnels. Les montagnes russes de la grossesse sont difficiles, mais devoir se battre pour maintenir l'équilibre de la vie et du sport n'était rien de moins qu'une dureté, même si cela en valait la peine. J'écris ce post pour dire que la fierté remplit mon être d'avoir obtenu ma place en huitièmes de finale ! J'ai de la chance d'avoir partagé la confiance de mon mari et celle de ma famille pour pouvoir aller aussi loin. Ces Jeux Olympiques spécifiques étaient différents ; trois fois 'Olympienne' mais cette fois avec un petit olympien !"
Hafez est parvenue à passer un tour
Lors de cette compétition, l'Egyptienne a épaté, en réussissant à s'extraire du premier tour, en prenant le meilleur sur l'Américaine Elizabeth Tartakowsky (15-13). En huitièmes de finale, l'aventure s'était arrêtée contre la Sud-Coréenne Jeon Ha-Young (15-7). Cette même épreuve individuelle de sabre féminin a été particulièrement marquante et historique pour le clan français, qui a signé un doublé, avec le titre pour Manon Apithy-Brunet et la médaille d'argent pour Sara Balzer.