Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 06 août 2024 à 15h54
Après le basket, au tour du handball de démarrer la deuxième semaine de Paris 2024 à Villeneuve-d'Ascq.
C'était "difficile", pas besoin qu'Olivier Krumbholz nous le confirme. Mais c'est tout de même assez logique que ce soit le premier mot qui vienne à l'esprit du sélectionneur des Bleues, victorieuses d'un quart de finale ardu contre l'Allemagne (26-23). Interrogé au bord du terrain à chaud sur Eurosport, il n'a jamais pu réellement respirer : "On a été presque tout le temps devant, mais elles ont toujours été dangereuses. Il a fallu gérer à la fin, on l'a bien fait. C'était éprouvant physiquement, elles ont beaucoup de bras."
Krumbholz : "Quand on se bat pour le handball depuis des années, c'est absolument fabuleux"
Emily Bölk a posé énormément de problèmes à nos championnes olympiques et du monde, et il a fallu faire preuve de patience : "On n'a pas eu de fluidité en attaqué, on a peut-être manqué de rapidité. Mais on s'en contente, il fallait gagner et on aura deux chances de médaille." En effet, c'est tout l'intérêt du dernier carré aux Jeux, ce que confirme la gardienne Laura Glauser (sur France 3) : "Sans match derrière, il y a de la pression. Là, on sait qu'il en restera deux coûte que coûte, donc ce sera plus facile de lâcher les chevaux. On voudra gagner, bien sûr, mais là il y avait peut-être un petit frein au début."
Le public de Villeneuve-d'Ascq jouera à nouveau un rôle prépondérant, tout le monde ayant des étoiles dans les yeux au sein d'une ambiance délirante. Impressionnante même, pour Tamara Horacek qui a profité à fond des 27 000 personnes présentes : "On n'avait pas pu découvrir la salle avant, on est très contentes et heureuses de ce public qui a poussé jusqu'au bout." Pour Krumbholz, la symbolique est déjà encore plus forte (sur Eurosport) : "C'est extraordinaire. Quand on se bat pour le handball depuis des années, c'est absolument fabuleux. Il y a énormément de monde qui nous supporte, le public joue un rôle essentiel depuis le début et ça continuera." Jeudi, que ce soit à 16h30 ou 21h30 (face à la Hongrie ou la Suède), peu importe, la fièvre sera assurément la même.