Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 13 juillet 2024 à 22h25
En difficulté durant le premier quart d'heure, les Bleues ont su trouver la solution pour l'emporter très nettement face à l'Angola (33-20) pour leur dernier match de préparation avant Paris 2024.
Les Bleues n'ont pas manqué leur dernière répétition générale. Après deux matchs contre la Norvège, avec une lourde défaite puis un succès, les joueurs d'Olivier Krumbholz ont pu répéter leurs gammes devant le public de la Glaz Arena face à l'Angola. Jouant le coup à fond les Angolaises ont démarré la rencontre tambour battant. Face à une équipe de France pas forcément bien entrée dans le match, Juliana Machado (2 buts sur 3 tirs), Helena Paulo (2 buts sur 6 tirs) ou encore Vilma Nenganga (7 buts sur 12 tirs) ont fait feu de tout bois. Elles ont ainsi pu mener de deux longueurs au bout de sept minutes. Alicia Toublanc (7 buts sur 9 tirs) puis Laura Flippes (2 buts sur 2 tirs), avec un arrêt de Laura Glauser (6 arrêts à 38% d'efficacité) entre-temps, ont permis aux Bleues de revenir au score. Mais l'Angola n'a fait que plier, repartant de l'avant pour infliger aux Tricolores un 3-0 en l'espace d'un peu moins de quatre minutes. Les Bleues ne sont passées devant au tableau d'affichage pour la première fois qu'au bout d'un peu plus de 20 minutes grâce à Léna Grandveau (2 buts sur 2 tirs). Après un temps mort pris par Carlos Viver, les championnes du monde en titre ont haussé le ton des deux côtés du terrain. Les Angolaises ont vu la défense tricolore serrer le jeu et n'encaisser qu'un but en l'espace de dix minutes.
Les Bleues ont pu dérouler
Emmenée par Oriane Ondono (4 buts sur 4 tirs) et Sarah Bouktit (3 buts sur 5 tirs), les Bleues ont déroulé pour mener de sept buts à la pause mais ont vu Méline Nocandy (1 but sur 1 tir) prendre un coup et ne plus apparaître sur le parquet de Cesson-Rennes, suscitant la seule inquiétude de la soirée. L'entame du deuxième acte a tout d'abord vu les deux équipes se rendre coup pour coup et les défenses prendre le pas sur les attaques. Entrée en jeu au retour des vestiaires, Hatadou Sako (11 arrêts à 52% d'efficacité) a très vite montré qu'il faudra compter sur elle dans le but tricolore. Des interventions qui ont offert des munitions en attaque, notamment à Lucie Granier (5 buts sur 6 tirs). L'écart entre les deux formations n'a alors cessé d'enfler, dépassant les dix longueurs à un peu plus d'un quart d'heure du terme de la rencontre. Face à des Angolaises en difficulté au tir, les Bleues se sont envolées pour l'emporter de treize buts (33-20) et conclure leur préparation sur une victoire. Les joueuses d'Olivier Krumbholz ont maintenant profiter de quelques jours de repos avant un stage de trois jours à la Maison du Handball, préalable à l'installation au village olympique et à l'entrée en lice dans le tournoi olympique le 25 juillet prochain face à la Hongrie, premier des cinq matchs de la phase de groupes disputée Porte de Versailles.