Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 26 juillet 2024 à 14h53
Espoir de la gymnastique française, Mélanie de Jesus dos Santos (24 ans), qui s'entraîne depuis deux ans aux Etats-Unis, compte bien confirmer lors de ces Jeux Olympiques de Paris.
Forfait à Rio, en 2016, après une rupture des ligaments croisés du genou, Mélanie de Jesus dos Santos avait terminé deux fois 6e à Tokyo il y a trois ans, aux barres asymétriques et au concours général, et 11e au concours général individuel. A 24 ans, la Martiniquaise, née, comme Wendie Renard, la capitaine des Bleues du foot, à Schœlcher, incarne, avec Samir Aït Saïd, l'une des principales chances de médaille pour la gymnastique française dans la capitale. Et celle qui avait décroché une historique breloque en bronze avec ses coéquipières tricolores, l'an dernier aux championnats du monde d'Anvers, est ravie de défendre ses chances à domicile lors de ces Jeux Olympiques de Paris. "Faire les Jeux à Paris, c'est un rêve, c'est quand même incroyable", a-t-elle déclaré avant d'entamer la compétition, dont les qualifications débutent dimanche pour les gymnastes féminines, au lendemain de celles de leurs homologues masculins.
"Ces deux années aux États-Unis ont changé beaucoup de choses"
Depuis Tokyo, celle qui est parfois surnommée « Mélanie DJDS » a bien changé. Elle a pris de l'âge, mais aussi de l'expérience. Car depuis deux ans, la quadruple championne d'Europe s'entraîne aux Etats-Unis, dans le Texas, aux côtés d'une légende de son sport : l'Américaine Simone Biles, sacrée quatre fois championne olympique et qui compte pas moins de 23 médailles d'or aux championnats du monde. "Ces deux années aux États-Unis ont changé beaucoup de choses. Je me sens, comme je le répète, très mature, beaucoup plus mature qu'avant. J'ai appris énormément de choses avec Cécile et Laurent Landi (ses entraîneurs, ndlr) qui vraiment m'ont suivie à fond dans mon projet pour les Jeux. Et je vais mettre en place tout ce qu'ils m'ont appris là-bas pour performer", a-t-elle confié à RCI, avant d'évoquer son objectif pour ces Jeux parisiens : "Ne pas se mettre la pression en faisant de notre mieux. On est troisièmes mondiales, donc pourquoi ne pas faire la même chose ici. Après, on ne se met vraiment pas la pression. Personnellement, j'aimerais être performante pour être fière de moi." Et on peut faire confiance à cette grande perfectionniste pour donner le maximum...