Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 26 août 2024 à 18h54
Les disciplines les plus pourvoyeuses sont également les plus iconiques. Ça tombe bien, la France les adore aussi.
Le cyclisme, la natation et l'athlétisme. Voilà clairement les trois sports sur lesquels l'équipe de France est censée s'appuyer à l'occasion des Jeux Paralympiques de Paris 2024, dont les compétitions s'ouvrent jeudi (au lendemain de la cérémonie d'ouverture). Et dès ce premier jour, de nombreuses médailles seront distribuées en cyclisme sur piste (quatre podiums) et surtout en natation (quinze podiums).
Le Fur : "La même ambition, tout en respectant leur singularité"
Marie-Amélie Le Fur, nonuple médaillée en sprint et longueur - triple championne sur 100 m (2012), 400 m et longueur (2016) - et désormais présidente du CPSF (Comité paralympique et sportif français), dresse un résumé de la situation : "Le para cyclisme montre une belle dynamique tout comme la para natation avec ses têtes d'affiche depuis Tokyo, Alex Portal, Ugo Didier ou encore Laurent Chardard. En para athlétisme, il y a une jeune génération qui monte et les athlètes confirmés auront aussi envie d'en découdre." Cependant, Le Fur va plus loin : "Globalement, nous avons la capacité de remporter des médailles dans quasiment tous les sports du modèle paralympique."
Dans le ton de la réutilisation du Club France, ou de la cérémonie d'ouverture qui s'annonce encore grandiose, ce sont bien sûr les sites exceptionnels de Paris 2024 qui vont magnifiquement mettre en valeur l'édition paralympique à venir : "C'est important, dans la continuité de ce que nous voulions : avoir la même ambition pour les Jeux Paralympiques, mais en respectant leur singularité. C'est aussi respecter le travail des athlètes et leur préparation pour en arriver là." L'escrime et le taekwondo seront à nouveau au Grand Palais, de même que le dressage à Versailles et le tennis à Roland-Garros, et bien sûr l'athlétisme au Stade de France et la natation de retour à La Défense Arena. "Ce qui permet à un plus grand nombre de personnes de découvrir ces sites iconiques de la culture ou du sport français, mais surtout d'avoir l'opportunité de vivre ce grand évènement sportif, de découvrir et de supporter des sportifs de haut niveau en situation de handicap."