Aurélien CANOT, Media365, publié le lundi 24 janvier 2022 à 22h02
Deux jours après avoir bu la tasse contre l'Islande, la France s'est rassurée et a refait le plein de confiance en s'imposant très largement (36-27) face au Monténégro malgré la perte très tôt dans la partie de Vincent Gérard, expulsé. Relancés, les Bleus peuvent de nouveau croire à la qualification.
Les Bleus se sont rassurés et sont de nouveau dans la course. Etrillés deux jours plus tôt face à des Islandais pourtant très diminués, les joueurs de Guillaume Gille, toujours en quarantaine, attendaient beaucoup de cette troisième sortie dans le tour principal de l'Euro, ce lundi à Budapest contre le Monténégro, pour tout de suite relever la tête et chasser les doutes nés de cette gifle contre l'Islande. L'équipe de France y est parvenue, grâce à une prestation des plus sérieuses face à des Monténégrins qui n'ont pas tenu bien longtemps (36-27, score finale) et ont terminé très loin. Le carton rouge de Vincent Gérard, peu de temps après celui reçu par le capitaine adverse Sevaljevic, pour une interception manquée du gardien français, aurait pu semer le trouble dans le camp français.
Surtout qu'elle est intervenue très tôt dans la partie (après 18 minutes de jeu), mais il n'en a rien été, d'autant que Wesley Pardin, qui avait la rude mission de succéder dans la cage au héros des premiers matchs, a rendu une copie presque parfaite. C'est d'ailleurs le portier d'Aix-en-Provence qui a empêché les Monténégrins de revenir à hauteur juste après son entrée en jeu et alors que les Bleus avaient mené de trois buts un peu plus tôt. Malgré sept minutes sans marquer, les champions olympiques ont de nouveau pris leurs distances ensuite. Grâce à un but de Nikola Karabatic, élu homme de ce match, ils ont même regagné les vestiaires avec le plus large écart de cette première mi-temps (16-12, +4).
Un nul suffit face au Danemark
Un temps fort qui s'est poursuivi à la reprise. Et les Bleus, montés en puissance et toujours aussi solides défensivement devant un excellent Pardin, n'ont plus cessé de martyriser les joueurs d'en face, finalement battus de neuf buts après avoir compté jusqu'à onze longueurs de retard face aux Français et à leur artificier en chef lundi soir Dika Mem, meilleur buteur de la rencontre avec 7 buts. De nouveau en possession de leur destin, les Croates leur ayant donné un précieux coup de pouce en s'imposant dans l'après-midi contre leur bourreau de samedi, les Bleus affronteront mercredi soir une équipe du Danemark déjà certaine de disputer les demi-finales. Pour la France, tout dépendra de ce "quart de finale" face aux Danois. A moins que le Monténégro ne décide à son tour d'aider les Tricolores en jouant un vilain tour aux Islandais. Que l'histoire se répète ou pas, un nul suffit aux Bleus pour se hisser dans le dernier carré. Presque inimaginable après la déconvenue de samedi dernier. Mais personne ne s'en plaindra. D'autant que la confiance est revenue et que c'était primordial avant de retrouver les Danois du terrible Mathias Gidsel (9 buts lundi).
TOUR PRINCIPAL
Groupe I (à Budapest, Hongrie)
1- Danemark 8 points gt;gt;gt; Qualifié
2- France 6
3- Islande 4
4- Pays-Bas 2
5- Monténégro 2
6- Croatie 2
Lundi 24 janvier
Islande - Croatie : 22-23
Danemark - Pays-Bas : 35-23
Monténégro - France : 27-36
Les buteurs français : Mem (7 buts), N.Karabatic (4), Kounkoud (4), Lenne (4), Minne (4), Tournat (4), Richardson (3), Grebille (2), Porte (2), Fabregas (1), Monar (1)