Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 09 avril 2024 à 16h04
Avant les retrouvailles entre le PSG et le FC Barcelone, en quarts de finale de la Ligue des champions, retour sur leur affrontement de 2017, et la fameuse « remontada » catalane.
8e de finale aller (14 février 2017) - PSG-Barça : 4-0
C'est sans doute l'un des matchs européens les plus accomplis de l'histoire du PSG version Qatar. Le 14 février 2017, jour de la Saint-Valentin, l'équipe entraînée par Unai Emery fait voler en éclats celle de... Luis Enrique, en s'imposant 4-0 dans un Parc des Princes en fusion. Dominateurs, les Parisiens ouvrent le score grâce à un coup franc à l'entrée de la surface d'Angel Di Maria (18e), qui s'offrira un doublé peu après la reprise d'un tir en lucarne (55e). Entretemps, Julian Draxler, l'autre grand monsieur de cette rencontre, avait doublé la mise d'une frappe croisée (40e). Et c'est Edinson Cavani, en force, qui clôturera la marque à la 72e minute de jeu, plongeant l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud dans une douce folie. Car personne n'avait jamais remonté un 4-0 en Coupe d'Europe, et tout le monde voyait donc le PSG en quarts de finale...
8e de finale retour (8 mars 2017) - Barça-PSG : 6-1
Trois (longues) semaines plus tard, c'est un PSG en confiance, peut-être trop, qui se présente au Camp Nou. Où le Barça va marquer l'histoire et faire entrer le terme de « remontada » dans le dictionnaire français... Car les Catalans vont prendre une éclatante revanche en s'imposant 6-1 face à des Parisiens déboussolés, qui craquent dès la toute première de minute sur un but de Luis Suarez. Marco Verratti et ses partenaires vont relever la tête avant d'encaisser un nouveau but peu avant le repos, signé Layvin Kurzawa contre son camp (40e). Mais c'est après la pause que Deniz Aytekin, l'arbitre allemand qui n'arbitrera ensuite plus jamais de match couperet en Ligue des champions, fait définitivement basculer cette rencontre, malgré le but de l'espoir signé Cavani (62e). Après avoir accordé un premier penalty très discutable aux locaux, transformé par Lionel Messi (50e), l'officiel leur en donnera un deuxième imaginaire, dans le temps additionnel, signé Neymar (90e+1), alors que le Brésilien avait déjà marqué à la 88e. Le tout sans avoir évidemment signalé la faute de Mascherano sur Di Maria dans la surface. Et c'est Sergi Roberto qui qualifiera le Barça au bout du temps additionnel (90e+5). Un nom qui donne toujours des cauchemars aux Parisiens...