Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 07 novembre 2024 à 12h48
Alors qu'un tifo de soutien à la Palestine des supporters parisiens a fait polémique avant la défaite contre l'Atlético de Madrid (1-2), l'UEFA a annoncé qu'elle ne sanctionnerait pas le PSG.
Alors que le PSG, battu à la dernière seconde par l'Atlético de Madrid mercredi soir lors de la 4e journée de la première phase de la Ligue des champions (1-2), est virtuellement éliminé à mi-parcours, puisqu'il occupe aujourd'hui la 25e place du classement, une énième polémique a éclaté après la rencontre. Pas à cause du toujours très inquiétant manque de réalisme des joueurs de la capitale, mais en raison du tifo du Virage Auteuil.
Avant le début du match, on a ainsi pu y découvrir une immense bâche de soutien au Liban et à la Palestine, avec un message « Free Palestine » (« Libérez la Palestine »), avec le « I » de Palestine remplacé par la carte d'Israël et, en-dessous, la phrase suivante : « La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde ». Et alors que plusieurs personnalités politiques, à commencer par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau ont condamné cette initiative, que le PSG assure avoir découvert avant le coup d'envoi, l'UEFA ne sanctionnera pas le club parisien.
Une banderole ni "provocatrice ou insultante"
Si l'article 16.4 du règlement disciplinaire de l'instance européenne permet de sanctionner « tout message provocateur inadapté à un événement sportif », et, en particulier, « tout message provocateur de nature politique, idéologique, religieuse ou insultante », l'UEFA a annoncé à l'AFP qu'"il n'y aura pas de cas disciplinaire puisque la banderole déployée ne peut pas être considérée comme provocatrice ou insultante dans ce cas précis."
Quelques heures plus tôt, le ministre de l'Intérieur avait interpellé le PSG sur X (ex-Twitter). "Je demande au PSG de s'expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d'unité. Ce tifo n'avait pas sa place dans ce stade, et de tels messages sont d'ailleurs proscrits par les règlements de la Ligue et de l'UEFA. Si cela devait se répéter, il faudra envisager d'interdire les tifos pour les clubs qui ne font pas respecter les règles", avait menacé Bruno Retailleau.