Axel Allag, Media365, publié le jeudi 01 août 2024 à 18h10
Ce jeudi, la Commission fédérale de contrôle des clubs de la DNCG a acté la rétrogradation administrative en National 2 pour les Girondins de Bordeaux.
La chute ne s'arrête pas pour les Girondins de Bordeaux. Le club qui évoluait en Ligue 2 la saison dernière avait dans un premier temps été relégué en National par la DNCG - gendarme financier du football français - mais ce jeudi, c'est un coup de massue qui est tombée sur la tête des Girondins. En effet, la Commission fédérale de contrôle des clubs a finalement acté une relégation à l'échelon inférieur, soit le National 2, la quatrième division. "Voici les décisions de la Commission fédérale de contrôle des clubs de la DNCG réunie le jeudi 1er août 2024. FC Girondins de Bordeaux : rétrogradation administrative en National 2", peut-on lire sur le site officiel de la FFF, alors que Niort, toujours en National 2, a vu son équipe première être exclue des compétitions nationales.
Une descente aux enfers interminable
Le club n'a pour le moment pas communiqué mais cette nouvelle n'est vraiment pas une nouvelle positive dans la situation chaotique des Girondins de Bordeaux. Mardi, le Tribunal de commerce de Bordeaux avait lui donné son accord pour l'ouverture d'un redressement judiciaire en s'appuyant sur les projections et les garanties financières du club en National, mais l'avis de la commission fédérale de contrôle des clubs a donc été différent, au grand dam des fans des Girondins de Bordeaux. Le club pourrait possiblement déposer un recours devant le CNOSF ou le Tribunal administratif, mais le délai sera forcément très serré alors que la nouvelle saison de National 2 reprendra dès le 16 août prochain. La semaine dernière, les Girondins annonçaient dans un communiqué leur désir de "limiter les conséquences sportives de cette situation, le Club ayant pour objectif d'évoluer en National 1 la saison prochaine, pour permettre, au plus vite, le retour du Club, avec des finances assainies et une ambition renouvelée, au plus haut niveau". Ce haut niveau, visiblement, n'est pas prêt d'être retrouvé.