Sochaux : Un an ferme pour Sambou Yatabaré, peine confirmée en appel

Sochaux : Un an ferme pour Sambou Yatabaré, peine confirmée en appel©Media365
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Patrick Juillard, Media365, publié le mardi 23 mai 2023 à 16h05

Le milieu international malien de Sochaux, Sambou Yatabaré, a été condamné en appel à un an de prison ferme pour avoir frappé un policier en civil, en juin 2017 à Roissy.

Sambou Yatabaré risque bien passer par la case prison. La condamnation d'un an de prison ferme, prononcée le 4 janvier en première instance à l'encontre du milieu de terrain de Sochaux par le tribunal de Bobigny, a été confirmée par la cour d'appel de Paris, nous apprend mardi l'AFP. Âgé de 34 ans, l'ancien joueur de Valenciennes ou du Werder Brême avait été incarcéré une quinzaine de jours en février suite à cette condamnation pour avoir frappé un policier en civil sur un parking de l'aéroport de Roissy. L'international malien (32 sélections, 5 buts) avait ensuite été remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l'attente de son audience d'appel, qui s'est tenue mi-avril.

Aucun aménagement n'a été prononcé pour Sambou Yatabaré, qui devra donc se rendre devant un juge d'application des peines, a confié à l'agence une source proche du dossier. Le FC Sochaux, avec lequel Sambou Yatabaré est apparu deux fois cette saison, n'a pas encore réagi à ces informations.

Une altercation entre automobilistes

L'affaire avait démarré le 28 juin 2017. Une vive altercation avait alors opposé le joueur à un autre automobiliste. Ce dernier s'était avéré être un policier, qui était en civil. Tout était parti d'une queue de poisson sur l'autoroute voisine, dont les deux hommes se rejetaient la responsabilité. En route pour Roissy, l'ancien Guingampais, une fois garé sur le parking de l'aéroport, avait frappé ledit policier au visage, quand celui-ci lui avait sorti son arme. Bilan : une ITT (Incapacité totale de travail, ndlr) de 11 jours pour ce représentant de la Police aux frontières (PAF). Placé en garde à vue et mis en examen, Yatabaré avait livré une version diamétralement opposée des faits, estimant n'avoir fait que se défendre face à un individu agressif, qui ne lui aurait jamais dit qu'il était un policier.

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