Lille : Chevalier, une "aura" dès ses débuts

Lille : Chevalier, une "aura" dès ses débuts ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 24 décembre 2024 à 22h29

Sélectionné pour la première fois en équipe de France le mois dernier, Lucas Chevalier, qui n'en finit plus de briller dans les buts lillois "dégageait quelque chose" dès 19 ans, rappelle Jérémie Janot, qui l'a lancé à Valenciennes.

C'est l'un des grands bonhommes de cette première partie de saison. Et pas uniquement en Ligue 1. S'il brille avec Lille en championnat, dont les Dogues occupent la quatrième place à la trêve, Lucas Chevalier s'est aussi montré à son avantage en Ligue des champions, notamment lors de la victoire historique face au Real Madrid, un match lors duquel il a littéralement dégoûté les attaquants du club merengue.

Et c'est en toute logique qu'il a été sélectionné pour la toute première fois en équipe de France par Didier Deschamps le mois dernier, pour les matchs de Ligue des nations contre Israël et l'Italie. Même s'il n'a pas joué, le portier de 23 ans en a tiré une grande fierté et a pris rendez-vous pour l'avenir. Une trajectoire pas si surprenante à en croire Jérémie Janot, alors entraîneur des gardiens valenciennois et qui a lancé Chevalier chez les professionnels en Ligue 2 avec le VAFC, à qui le LOSC l'avait prêté pour qu'il s'aguerrisse lors de l'exercice 2021-2022.

"Il a été extraordinaire"

Alors âgé de 19 ans, "il dégageait quelque chose, une aura. Il avait un truc. Je dis tout le temps que c'est vrai, il a débuté avec moi à Valenciennes, mais s'il n'avait pas performé, il aurait fallu que je change de métier. Si on te donne un Lucas Chevalier et que tu rends Tartempion... Tu vois ce que je veux dire, il faut changer de métier", explique Janot dans le podcast La Voix des Gardiens.

Et l'entraîneur des portiers des Espoirs d'insister sur l'état d'esprit du Lillois. "Ce qu'il faisait dans le vestiaire à 19 ans... Il était prêté par Lille, et que l'on se maintienne ou pas, peu importe pour lui, il retournait à Lille quoiqu'il advienne. Mais il avait pris la mission du maintien à bras-le-corps, ça lui tenait aux tripes et il a été extraordinaire", rappelle-t-il encore.

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