Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 15 août 2024 à 10h42
Certains diront que ça ne pourrait pas être pire, d'autres l'inverse : c'est Le Havre qui ouvre le bal contre Paris.
La grande rentrée en Ligue 1 sera chargée en émotions à plus d'un titre pour Didier Digard, qui dirige son premier match à la tête du Havre vendredi soir à domicile, au stade Océane, et qui plus est devant le grand Paris Saint-Germain où il a joué lors de la saison 2007-2008. "C'est un moment particulier, ça fait beaucoup d'événements mais c'est une bonne chose", sourit l'ancien milieu de terrain, désormais âgé de 38 ans et qui avait réussi six premiers mois exceptionnels à Nice pour conclure la saison 2023-2024, avant de retourner au centre de formation et donc de signer finalement au HAC.
"Ce qui est bien, c'est qu'ensuite, on ne les rejoue qu'une seule fois !"
Alors, recevoir un PSG encore chamboulé dès le début de la saison est-il le meilleur moment ? Le coach se dit "toujours partagé sur la question, on ne le sait qu'à la fin" : "Mais ce qui est bien, c'est qu'ensuite, on ne les rejoue qu'une seule fois ! Chacun de leurs postes est doublé ou triplé, nous on s'appuiera sur le fait d'être chez nous, devant un public qui répond toujours aux attentes et qui met de l'ambiance. On a à coeur de montrer de belles choses."
Comme tous les techniciens contre le club de la capitale, l'idée de départ sera toujours la même : "Il faudra jouer les coups à fond sans calculer." Quant à l'analyse des difficultés de son ancien club, où il avait été très prometteur pour ses premiers matchs en tant que joueur (il avait alors 21 ans), il n'enterre pas le PSG sur la scène européenne : "Pour eux, ça s'est joué sur un coup de pied arrêté contre Dortmund la saison dernière, j'espère qu'ils réussiront un jour. Manchester City a aussi connu ça." En attendant, vendredi soir, c'est bien Le Havre qui disputera quelque part sa Ligue des champions, pour lancer sa deuxième saison de rang parmi l'élite.