L1 (J27) : L'OM concède un nul improbable face à Strasbourg

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Rédaction Media365, publié le dimanche 12 mars 2023 à 22h38

A un joueur de moins, les Olympiens réussissaient à mener 2-0 contre Strasbourg. Jusqu'à la 88eme minute, avant de finir à 2-2...

En position de relégable (17e), le Racing Club de Strasbourg pouvait clairement être inquiet au moment de retrouver un stade hostile en termes de résultats. Au Vélodrome, Strasbourg n'avait plus gagné depuis 14 matchs (10 défaites, 4 nuls), soit depuis le 14 mars 1997 (0-1). La série se poursuit, mais le Racing se contentera largement du match nul arraché ce soir. L'Olympique de Marseille a manqué son opération réconciliation avec ses supporters après les revers contre le Paris Saint-Germain et Annecy.

Frédéric Antonetti, qui affichait un bilan équilibré (1 victoire, 1 nul et 1 défaite) depuis son arrivée en Alsace, a proposé un système à deux attaquants. Entreprenants, les coéquipiers de Morgan Sanson, très inspiré dans son ancien jardin, vont mettre l'OM en grande difficulté. Chaque ballon récupéré est joué rapidement sur le duo Gameiro-Diallo. Morgan Sanson trouve Habib Diallo en une touche dans la profondeur, mais sa frappe croisée, freinée par Leonardo Balerdi, est captée par Pau Lopez (5e). On retrouve Morgan Sanson sur une demi-volée, de nouveau contrée par le défenseur argentin (10e). Sanson, toujours, sera à la réception d'un centre d'Habib Diallo de la tête, repoussée par le torse de Sead Kolasinac, puis sa demi-volée est encore déviée en corner par Balerdi (14e).

L'OM continue de balbutier son football, avec un festival de mauvais choix et d'approximations techniques, et sans parvenir à apporter le danger sur le but de Matz Sels. De son côté, le Racing continue d'aller de l'avant. Habib Diallo est encore servi par Morgan Sanson sur une récupération au milieu de terrain, et cette fois Pau Lopez détourne la frappe du meilleur buteur alsacien dans un angle fermé (17e). C'est finalement Thomas Delaine qui va se créer la meilleure occasion du premier acte, mais sa frappe croisée va effleurer le poteau opposé (27e).

L'Olympique de Marseille va s'ajouter un nouvel handicap avec l'expulsion méritée de Leonardo Balerdi. Le défenseur argentin, déjà sifflé par une partie du public à l'annonce du speaker, ne va pas redorer son blason. Pris de vitesse par Habib Diallo sur un long ballon aérien, il accroche l'attaquant et se fait expulser par Monsieur Pignard. Igor Tudor décide ne pas tout chambouler et passe simplement à 4 défenseurs. Strasbourg sera encore tout proche d'ouvrir le score par Kévin Gameiro, mais son coup de tête est hors-cadre, au grand soulagement de Pau Lopez (38e). Le navire OM aura beaucoup tangué durant cette première période, mais sans couler.

Les Marseillais vont même se remettre à flot au cours de son habituelle période forte : le retour des vestiaires. Sur un coup franc de Ruslan Malinovskyi repoussé par Matz Sels, Chancel Mbemba est le plus prompt à suivre et marque dans la cage vide son quatrième but de la saison (1-0, 50e). Strasbourg n'est plus aussi flamboyant et ne se signale que par une frappe dans le petit filet extérieur de Pau Lopez (69e). L'OM pensera même se mettre définitivement à l'abri grâce à un penalty obtenu et converti par Alexis Sanchez (2-0, 75e). Igor Tudor décide alors d'opter pour une stratégie clairement défensive avec les entrées en jeu d'Éric Bailly et Mattéo Guendouzi.



L'OM va alors énormément reculer. Beaucoup trop ? Strasbourg va en tout cas effectuer un retour express ! Et franchement improbable ! Première alerte pour Marseille avec un sauvetage sur la ligne d'Éric Bailly pour sortir une tête d'Habib Diallo (83e). Puis Jean-Eudes Aholou va enfiler sa cape de super-héros et totalement changer l'issue de la rencontre en l'espace de 84 secondes. Il marque une première fois sur corner d'une frappe manquée dont le rebond lobe finalement Pau Lopez (2-1, 88e). Puis une seconde fois d'une frappe magistrale, à la suite d'un dégagement de la tête de Valentin Rongier, qui touche la barre transversale avant de faire trembler les filets et doucher le public marseillais (2-2, 89e), témoin d'une nouvelle désillusion à domicile. Ce scénario dantesque aurait même pu être pire pour l'OM si ce diable de Jean-Eudes Aholou n'avait pas perdu son dernier duel avec Pau Lopez dans les arrêts de jeu (91e).

On ne sait pas trop pour qui sont les regrets... Mais l'OM effectue une mauvaise opération en perdant deux nouveaux points à domicile et en voyant Lens revenir à deux longueurs. Strasbourg revient avec un précieux point, qui lui permet de ressortir de la zone rouge, mais la victoire était envisageable.

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