L1 (J13) : Lens c'est très fort

L1 (J13) : Lens c'est très fort©Media365

Jean-Charles Danrée, Media365, publié le vendredi 05 novembre 2021 à 23h22

En atomisant Troyes (4-0), Lens a récupéré sa place de dauphin derrière le PSG, confirmant son statut d'outsider plus que crédible au sommet de la Ligue 1.

Au moment de faire les comptes, il faudra rappeler, vraiment, que le Racing Club de Lens végétait encore dans l'antichambre il y a deux ans. Aujourd'hui fringant dauphin du grand PSG en Ligue 1, il est la définition d'une équipe avec un grand E. Lens, c'est un système bien huilé, des cadres inspirés et un entraîneur dont le rendement n'a d'égal que l'humilité. Opposés à Troyes - un promu qui ne ferme pas le jeu -, les Sang et Or ont livré une prestation quasi-parfaite, forts d'un réalisme épatant dans les deux surfaces.

Clauss, le symbole

Le premier acte a rapidement scellé leur succès. Au bout d'une grosse demi-heure, l'affaire était réglée. Jonathan Clauss n'y était pas étranger. Le piston droit du Racing a activé le mode caviar pour distribuer les offrandes à la pelle, avant de s'offrir un petit plaisir personnel. La première est intervenue très tôt, au bout d'un quart d'heure, pour le titi parisien Kalimuendo, clinique sur sa reprise (1-0, 14e). La seconde a engendré un autre petit bijou, sur un centre cette fois-ci à mi-hauteur pour une merveille de reprise de Saïd (2-0, 29e). Tout ce joli monde s'est retrouvé sur le troisième but, moment choisi par le passeur pour endosser le costume de finisseur sur une action engendrée par les deux premiers buteurs : Kalimuendo et Saïd ont combinaison avant la frappe de ce dernier détournée par Gallon et poussée au fond par Clauss (3-0, 34e).

Au retour des vestiaires, les Lensois ont tranquillement géré ce confortable avantage, tout en accélérant par à-coups. Le scénario des équipes qui maîtrisent leur sujet. L'intenable Clauss a fait frissonner une nouvelle fois Bollaert sur coup-franc (51e) tout comme Kakuta sur une percée plein axe (58e). Mais c'est à Frankowski, l'homme fort de l'autre aile, qu'est revenu l'honneur de clore le festival sur une nouvelle action d'école (4-0, 60e). Dans cette configuration, les Sang et Or se sont même permis de lever un peu le pied dans la dernière demi-heure. Personne ne leur en voudra. Cela faisait un moment que le contrat était rempli, avec mention.

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