Brest : Lorenzi, un directeur sportif pas comme les autres

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 30 avril 2024 à 18h07

Grégory Lorenzi, qui fait partie des jeunes dirigeants qui montent (très) vite, a tout connu au Stade Brestois depuis près de dix ans.

Le Stade Brestois est assuré de terminer parmi les cinq premiers de Ligue 1, donc d'être européen la saison prochaine pour la première fois de son histoire. A l'origine de cette petite révolution, le rôle du directeur sportif Grégory Lorenzi revient invariablement dans les discussions.

"Personne ne pourra venir nous le chercher"

"Quand on prend le club il y a huit ans, on était en Ligue 2 et on avait huit joueurs, rappelle l'ancien joueur (pour France Bleu). Donc c'est magique, ce n'est que du bonheur. C'est du plaisir et des émotions qu'on transmet à tout le public, une ville et une région. On est portés par tout ça, il ne faut pas banaliser ces moments. L'année prochaine sera encore une autre saison et il faudra garder cette humilité, prendre le maximum de points possibles. Je suis très fier, ce qu'on a fait est historique. Personne ne pourra venir nous le chercher, ce sera gravé dans le cœur de tout le monde."

Formé à Nantes puis revenu lancer sa carrière professionnelle française chez lui, à Bastia, il a rapidement bifurqué vers une autre côte, celle de la rade de Brest. Souvent prêté, son passage sur le terrain n'a pas été des plus marquants. Mais quand le président Denis Le Saint lui propose le poste de directeur sportif en 2016, alors qu'il n'a que 32 ans, c'est ce qu'on peut rétrospectivement appeler un coup de génie. La montée en Ligue 2 avec Jean-Marc Furlan et Gaëtan Charbonnier, le recrutement de Romain Faivre en 2020 (avec une forte revente), le pari Youcef Belaili, on en passe et des meilleures jusqu'au choix d'Eric Roy et d'à peu près tous les profils de cette équipe de 2024... Souvent salué pour la qualité de son discours afin d'attirer les nouveaux, il a été pisté par l'Olympique Lyonnais dès 2022, ce qu'il contait alors à l'AFP : "Quand des clubs pensent à vous, ça fait plaisir car ça veut peut-être dire que vous faites du bon travail. Mais je me concentre pleinement sur les objectifs du Stade Brestois. On a créé une histoire et elle n'est pas terminée." Oh que non, tonnerre de Brest !

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