Axel Allag, Media365, publié le samedi 03 février 2024 à 11h05
En dépit de l'absence de supporters de l'OM, interdits de déplacement pour OL-OM, le dispositif de la police sera doublé pour cette rencontre considérée à très haut risque par la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme.
OL-OM, dimanche soir au Groupama Stadium, se fera sans supporters du club phocéen. En effet, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a pris un arrêté pour interdire de déplacement les fans de l'OM en début de semaine. Ce que n'a pas manqué de déplorer le DG du club rhodanien, Laurent Prud'homme. "Un spectacle, ce sont des acteurs et des spectateurs, a dit le DG du club rhodanien. Si c'est en lien avec ce qu'il s'est passé au match aller, je ne vois pas le rapport. Je ne pense pas qu'on puisse endiguer les violences en empêchant les spectateurs de venir voir un match", a-t-il affirmé, avant de continuer : "Les supporters marseillais ne sont pas là, et je le déplore. Mais le dispositif policier et de sécurité mis en place pour le match de dimanche est deux fois supérieur à un match normal face à l'OM, alors que les supporters adverses ne sont pas là. Qui doit supporter cette facture ? C'est l'OL. La victime ne peut pas constamment être la seule à être pénalisée".
Les joueurs de l'OM iront au Groupama Stadium en car banalisé
Comme relaté par nos confrères de RMC et de L'Equipe, les effectifs de police seront doublés pour garantir au mieux la sécurité des différents acteurs, dimanche soir. Ainsi, près de 350 membres des forces de l'ordre seront présents autour du stade alors que "des supporters marseillais devraient quand même être présents dans les tribunes lyonnaises dimanche soir, de manière indépendante et anonyme", avance RMC. Reviennent en mémoire, forcément, les incidents du 29 octobre dernier, lorsque le bus de l'OL avait été caillassé et que Fabio Grosso, alors encore entraîneur du club rhodanien, avait été blessé au visage, ce qui avait engendré le report de la rencontre au 6 décembre dernier à Marseille (3-0 pour l'OM). "Des filets vont être installés, il y aura des boucliers. Il n'y a aucun sentiment de revanche, mon propos n'est pas de dire que c'est la faute de l'OM. Moi je dis juste qu'il ne faut pas banaliser la violence", a prévenu Laurent Prud'homme avant cette rencontre classée à très haut risque par la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme. Selon L'Equipe, les joueurs de l'OM seront convoyés en car banalisé depuis leur hôtel vers le Groupama Stadium afin de disputer cet Olympico attendu.