Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 24 janvier 2021 à 17h49
Une réforme de la Ligue 1, voilà ce que souhaiterait Jean-Michel Aulas dans un avenir proche. Jamais avare d'idées, le président de l'OL espère sans doute piquer la curiosité de Vincent Labrune, le nouveau patron de la LFP.
Jean-Michel Aulas aimerait une Ligue 1 à 18 clubs et des playoffs. C'est ce que le président de l'OL a confié samedi aux Echos, s'appuyant sur l'exemple du rugby : "Le football français doit se poser les bonnes questions. Nous devons, nous aussi, accepter de nous réinventer pour rendre le football plus sexy. En diminuant le nombre de clubs de l'élite, et en mettant en avant un format de playoffs en fin de championnat, le Top 14 de rugby a trouvé un nouveau souffle dont nous pouvons nous inspirer (...) Il est difficile de se réformer en temps normal, mais la crise peut créer un électrochoc. Le calendrier est forcément serré, mais nous pouvons voter sur des propositions de réformes dès notre prochaine assemblée générale de juin."
"Un retour sonore quand les arbitres se parlent"
D'aucuns ne manqueront pas de taxer le patron historique des Gones de penser encore à son propre intérêt, en amenant ainsi de l'incertitude pour tenter de faire vaciller le PSG qui, en haut de tableau, fait notamment la différence par sa régularité... Durant le confinement, et alors que la Ligue avait vite décidé de l'arrêt du championnat de France en entérinant le classement, Jean-Michel Aulas avait défrayé la chronique en tentant tout ce qui était en son possible pour faire reprendre les débats.
Pour rappel, le Paris Saint-Germain a été vaincu cette saison par l'Olympique Lyonnais, le mois dernier au Parc des Princes (0-1). Et sur la scène nationale, c'est probablement face à l'OL que les Parisiens, sur ce match sec, ont été le plus bousculés cette saison... Enfin, Jean-Michel Aulas s'appuie également sur l'exemple du ballon ovale, entre autres, pour évoquer "l'arbitrage vidéo" : "On pourrait dynamiser ça en ayant un retour sonore, quand les arbitres se parlent."