Patrick Juillard, Media365, publié le mardi 23 mai 2023 à 13h02
Le Tribunal arbitral du sport devrait rendre fin juin son verdict concernant le transfert de Pape Gueye à l'Olympique de Marseille, un contentieux susceptible d'avoir une incidence sur le prochain mercato du club phocéen.
Habitué à connaître de nombreux mouvements dans le sens des arrivées comme dans celui des départs, l'Olympique de Marseille planche déjà activement sur le prochain mercato estival. Mais au-delà des dossiers chauds du moment, Guendouzi en tête, le club phocéen pourrait bien voir ressurgir en pleine période de mutations un contentieux ancien et potentiellement impactant, qui concerne Pape Gueye (24 ans), prêté cet hiver au FC Séville.
Pour rappel, l'origine de cette affaire remonte à l'été 2020. Le milieu de terrain franco-sénégalais, formé au Havre, s'était initialement engagé avec Watford avant de faire machine arrière et de choisir l'OM, où il avait signé un contrat d'une durée de quatre ans. Le club anglais avait déposé un recours auprès de la FIFA, qui avait de son côté ouvert une procédure.
L'OM condamné en première instance, le verdict du TAS attendu
La chambre de résolution des litiges de l'instance internationale avait initialement condamné Gueye à quatre mois de suspension et l'OM à une interdiction de recrutement pour deux mercatos successifs, mais les deux parties avaient fait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Cela avait eu pour effet de suspendre les sanctions, au moins de façon provisoire, et de permettre au joueur de disputer (et gagner) sa première CAN avec le Sénégal, puis de poursuivre normalement sa carrière.
Jusqu'à quand ? Dans son édition du jour, L'Équipe fait le point sur la suite de la procédure. Les différents protagonistes du dossier ont été entendus sur le fond par la cour indépendante les 8 et 9 mars derniers. Susceptible d'impacter le(s) futur(s) mercato(s) de l'OM, le verdict devrait intervenir à la fin du mois de juin. Il est attendu avec une certaine inquiétude par les équipes de Pablo Longoria, suspendues à la résolution d'une affaire datant du mandat de son prédécesseur, Jacques-Henri Eyraud.