Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 23 juillet 2024 à 13h32
Menacée de disparition, la section féminine de l'US Orléans va survivre grâce aux collectivités et à l'État, avec une aide de 340 000 euros.
Maintenues sportivement en Division 2, les footballeuses orléanaises évolueront bien dans l'antichambre de l'élite la saison prochaine. Elles étaient en grand danger puisque Cyril Courtin, nommé président du club du Loiret début avril, avait annoncé sa volonté de supprimer la section féminine pour des raisons économiques, afin de privilégier les messieurs, qui évoluent en National. Mais la section féminine de l'US Orléans va donc bien survivre, après avoir reçu une aide de 340 000 euros, rapporte Le Parisien. Avec notamment 100 000 euros de la part du maire de la ville, 60 000 euros de la région ou encore 40 000 euros du département du Loiret, qui a décidé d'augmenter sa subvention de 60%. "Les joueuses d'Orléans méritaient d'évoluer en Seconde Ligue la saison prochaine : c'était leur place et elles y seront !", a réagi sur X la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, expliquant avoir travaillé depuis plusieurs semaines à "cette issue favorable" avec l'ancien président lyonnais Jean-Michel Aulas, aujourd'hui président de la nouvelle Ligue Féminine de Football Professionnel (LFFP).
"Trouver des mécènes"
Une excellente nouvelle pour le football féminin, même s'il va encore falloir trouver d'autres fonds, le président de l'association US Orléans expliquant que le coût d'une équipe du second échelon s'élève à 600 000 euros. "Sur le terrain, on va déjà devoir faire le nécessaire, rappelle d'abord la capitaine orléanaise Mariane Amaro, interrogée sur RMC. Il faut montrer qu'on ne nous a pas maintenues pour rien. Après, il y a un travail à faire en amont pour essayer de faire venir de l'argent. Parce que c'est le nerf de la guerre, on l'a bien compris. C'est ce qui a failli nous mettre en difficulté. Il va falloir essayer de trouver des partenaires, des mécènes, des choses qui vont nous permettre de survivre sur la durée, et pas juste une année."